Voici l’une des prières préférées du Dalaï-Lama qui offre une énergie puissante

« Je ne veux pas prier d’être protégé des dangers, mais de pouvoir les affronter ». Rabindranath Tagore

La plupart des gens ont grandi en croyant que la prière était un devoir religieux.

Nous avons associé la prière à la religion par habitude. Nous pensions que chaque religion adressait ses prières à ses propres divinités .

En grandissant, j’ai réalisé peu à peu que la prière était fondée sur des idées fausses et sur un faux sentiment d’obligation. Depuis ce moment, j’ai changé ma manière de prier et mon point de vue.

Prier, ce n’est pas seulement réciter des textes religieux. C’est quelque chose de personnel et spirituel, pas laïque.

La forme de prière la plus sincère n’implique pas que nous, elle implique aussi les autres. Cela exprime de la gratitude et de la reconnaissance et ne repose pas sur les attentes. Même si nous ne pouvons pas constamment exprimer nos désirs, nous ne blâmons pas les autres si nos prières n’ont pas été exaucées.

Comme le dit Deepak Chopra:

«La prière n’est pas magique. C’est la conscience appliquée. Vous ne pouvez pas attendre de Dieu qu’il réponde à votre demande s’il n’y a pas de lien intime avec l’esprit. »

La prière est une forme de communication avec l’univers, et je ne parle pas de communiquer uniquement pour obtenir ce que nous voulons.

Les bouddhistes pensent que les mots ont des vibrations puissantes. Comme tout est constitué d’énergie, il est important de s’y connecter. Prier nous permet de renforcer cette connexion et d’améliorer notre unité avec l’univers.

Les prières ne doivent pas nécessairement être des mantras ou certains mots envoyés à une divinité en particulier. Prier peut être une expérience personnelle qui peut être composée de mots qui génèrent de la bonne volonté et élargit notre relation avec l’univers.

Pendant ma retraite au Centre de méditation Tushita en Inde, nous avons récité une prière chaque matin et chaque soir. Cette prière s’avère être l’une des prières préférées du Dalaï Lama, elle est extraite du Guide sur le mode de vie des bodhisattvas de Shantidéva, un maître bouddhiste de l’université monastique de Nalanda, en Inde.

Ils nous ont appris que les prières ou les paroles les plus puissantes sont celles qui incluent la compassion envers les autres êtres sensibles. Dans le bouddhisme, on pense que générer de la compassion et souhaiter la bonne volonté nous guérit de toute notre souffrance mentale et émotionnelle.

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Six mois après, je la répète encore tous les matins et tous les soirs car elle me remplit d’une énergie puissante :

Puissent tous les êtres de partout,
Blessés des souffrances du corps et de l’esprit,
Obtenir un océan de bonheur et de joie
Par les mérites que j’ai ainsi créés.

Qu’aucune créature vivante ne souffre,
Ne commette le mal ni ne tombe malade.
Que personne ne vive dans la peur ou l’humiliation,
L’esprit accablé par la dépression.

Que les aveugles voient les formes,
Que les sourds entendent les sons.
Que ceux dont le corps est usé par le labeur
Trouvent le repos et recouvrent leurs forces.

Que ceux qui sont nus trouvent de quoi se vêtir
Et ceux qui ont faim de quoi se nourrir ;
Que ceux qui ont soif trouvent
De l’eau et de délicieuses boissons.

Que les pauvres deviennent riches
Et que les êtres affaiblis par le chagrin retrouvent la joie ;
Que les désespérés trouvent l’espoir,
Le bonheur durable et la prospérité.

Puisse la pluie tomber au moment opportun
Et les récoltes être abondantes ;
Que tous les remèdes soient efficaces
Et que les prières bienveillantes portent leurs fruits.

Que tous ceux qui sont malades
Recouvrent rapidement la santé.
Que toutes les maladies de ce monde
Disparaissent à jamais.

Que les craintifs n’aient plus peur,
Que les opprimés se libèrent de leurs chaînes,
Que les faibles deviennent forts
Et que tous pensent à s’aider les uns les autres.

Tant que durera l’espace,
Tant qu’il y aura des êtres,
Puissé-je moi aussi demeurer
Pour éliminer la souffrance du monde.