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7 signes qui indiquent que vous passez trop de temps à vous inquiéter

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Image crédit : Shutterstock

7 signes qui indiquent que vous passez trop de temps à vous

Il est normal de s’inquiéter. Tout le monde s’inquiète à un moment ou à un autre, le plus fréquemment avec discernement. Après tout, le fait d’être conscient du danger qui erre, d’avoir des réflexes d’avertissement, nous amène à faire attention avant de traverser une rue! Mais il y a s’inquiéter et… trop s’inquiéter.

Si, un jour, on se découvre une boule à la gorge, on s’inquiète. Panique, malaise, poussée d’anxiété, on décide alors de réagir, de regarder sur internet, de prendre rendez-vous avec son médecin, de passer des examens pour savoir ce qu’il en est. Ou bien on s’en fait pendant de longues heures: et si c’était un cancer? Et s’il n’y a pas de traitement? Et si on allait mourir? Lancé dans un long monologue modulé par une kyrielle de «si», on vit déjà le désastre avec toutes les impressions physiques et psychologiques d’anxiété qui lui sont associées, ce qui nous laisse fatigué et démoralisé.

Dans la première situation, notre inquiétude reste productive. Fondée sur une quelque chose de concret-il y a une boule qui pourrait avoir des conséquences sur notre vie –, elle nous aide à prendre des décisions, à résoudre la difficulté, à faire face au danger.

Dans le deuxième cas, l’inquiétude nous paralyse. Coincé dans le dédale d’atroces conjectures, on se fait de la bile, on rumine, on piétine. Le stress nous inonde.

«Souvent, on se fait du souci sans devenir plus efficace dans la mise en place de balises pour régler le problème», souligne Lynda Bélanger, psychologue, chercheuse à l’Université Laval et coauteure de Arrêtez de vous faire du souci pour tout et pour rien. Il y a un monde entre prendre soin, faire attention à, être minutieux, et s’inquiéter…

Vous êtes persuadé que le fait de vous inquiéter est un trait de votre personnalité? Que le fait de vous soucier de votre situation financière, de votre santé et de celle des autres, de votre travail, de votre famille, de vos amis, de votre sécurité, de la criminalité, de tout et de rien… témoigne d’altruisme? Qu’en envisageant le pire, vous vous en préservez?

«À partir du moment où notre entourage nous dit que l’on s’inquiète trop, il faut se questionner, soutient Lynda Bélanger. Qu’est-ce que ça nous donne de nous faire tant de souci? Sommes-nous plus heureux? Plus efficace? Quelle est la place de l’inquiétude dans notre vie?»

Voici 7 signes qui indiquent que vous passez trop de temps à vous inquiéter

Vous ne parvenez pas à dormir

L’inquiétude et l’anxiété perturbent souvent notre sommeil, l’une des choses les plus importantes pour rester en bonne santé. Sans un bon sommeil, nous mettons en danger notre santé et notre vie. Par exemple, conduire alors que nous manquons de sommeil, devient aussi dangereux que lorsque nous prenons le volant après avoir consommé de l’alcool. Il est regrettable de s’inquiéter, c’est vrai, et si cela perturbe votre sommeil, ça deviendra certainement un problème.

Vous ne pouvez pas vous détendre

Il est important que, après une longue journée, vous puissiez vous détendre. L’inquiétude vous empêche souvent de le faire. Lorsque vous ressentez de l’inquiétude ou de l’anxiété, cherchez une activité physique que vous aimez faire ou quelque chose pour distraire votre esprit. Je suis fan des mandalas.

Vous abusez de la nourriture, de l’alcool ou des drogues.

Pour soulager leur stress, parfois les gens abusent de l’alcool, de la drogue ou de la nourriture. Les aliments réconfortants font du bien lorsqu’ils sont consommés avec modération, et une bière est assez inoffensive, mais si vous les consommez pour faire face à votre vie, il est peut-être temps de chercher l’aide d’un professionnel pour parler de vos problèmes.

Votre santé décline

L’inquiétude, le stress et l’anxiété se font sentir au fil du temps. L’inquiétude finit par provoquer des problèmes de santé. Si vous ne vous sentez pas aussi bien que d’habitude, il est peut-être temps de repenser vos priorités.

Vous vous attendez toujours au pire.

C’est l’une des pires choses que vous puissiez faire. Ne vous attendez pas au pire à chaque fois. Ne vous attendez pas au meilleur à chaque fois. En fait, attendez-vous au moins de choses possible.

Vous paniquez

Si vous ne parvenez pas à achever un travail ou à accomplir une tâche comme prévu, vous êtes en panique. Et vous cherchez constamment à vous rassurer et à être rassuré.

Vous vous préoccupez des autres.

Vous vous faites du souci pour tout, vous n’y pouvez rien: vous êtes comme ça. Votre conjoint est en retard. Il était à une rencontre qui a pu se prolonger, mais les pires scénarios vous hantent… Vous croyez que le fait de vous tracasser pour un possible accident, une éventuelle maladie, ou toute autre calamité, les empêchera de se produire.

Comment Agir

Ceux qui s’inquiètent beaucoup tolèrent mal l’incertitude. Ils ont des problèmes à estimer de façon réaliste ce qui peut advenir: tout prend vite des allures catastrophiques.

«Pour augmenter sa tolérance à l’incertitude, comme pour changer n’importe quelle attitude d’ailleurs, on doit agir. Et se comporter comme si l’on était tolérant à l’incertitude ou faire ce que ferait un tel qui s’accommode bien des changements », explique Lynda Bélanger.

Il faut remettre en question l’inquiétude, se questionner sur les probabilités que telle ou telle chose se produise et se poser la question suivante: est-ce que ce serait vraiment dramatique si cela se arrivait?

Plutôt que se tracasser durant trois jours de peur d’oublier de payer un compte, on se demande ce qui arriverait si l’on oubliait. On aurait une amende à verser, comme celui qui a négligé de payer sans s’en faire. Et ce ne serait pas si grave!

Lorsque l’inquiétude porte sur une situation présente concrète, on travaille à solutionner le problème: d’abord, on l’identifie, puis on établit des étapes à passer pour le régler. Et l’on s’y met, étape par étape, en estimant chaque fois les résultats.

Si l’inquiétude concerne des situations potentielles, on s’attarde aux croyances erronées, à la perception du monde. Certains ont l’impression de vivre dans un monde hostile, méchant,malsain, dangereux où il faut se méfier de tout. Quand on perçoit le monde ainsi, on risque plus d’être inquiet. Comme on peut se faire plus de souci si l’on a une faible estime de soi.

«On amène la personne à se sentir moins démunie et à corriger sa perception du monde», dit Lynda Bélanger. L’inquiet qui ne sort plus de crainte d’être agressé se demandera ce qui le convainc qu’il sera attaqué. S’il habite dans un quartier chaud, il devra déployer des efforts pour assurer sa sécurité. «Il est alors en résolution de problème au lieu de rester chez lui à se répéter que le monde est laid et dangereux et que ça va lui arriver, c’est certain», explique la psychologue.

Il ne s’agit pas d’avoir une vision rose et optimiste du monde. «Il y a des situations menaçantes pour notre intégrité physique et psychologique, reconnaît la psychologue. Mais il ne faut pas les surévaluer. Il faut être en mesure de vivre avec ce que l’on ne peut pas contrôler pour l’instant en développant des outils pour pouvoir traverser le pont quand on sera rendu à la rivière. Et s’il n’y a pas de pont, on demandera de l’aide, on mettra en place des stratégies pour s’en sortir.»

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Publié par Xavier cartelet

Astrologue amateur, j'aime écrire et analyser les astres. Après la lecture de plusieurs livres, j’ai pu acquérir des connaissances de base. Pour faire simple, l'horoscope inclut les planètes comme le Soleil, la Lune, des étoiles l’Ascendant, les 12 maisons, et les 12 signes.

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