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Si la vie est faite de choix, je choisis de ne pas être obligé !

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Tant que je ne blesse pas les autres, je ne suis pas obligé d’accepter ce qui ne correspond pas à ma façon de penser, d’avaler ma salive quand on élève la voix, d’avoir peur d’abandonner, de prétendre que je suis quelqu’un qui ne me ressemble pas pour être à la hauteur de ce que les autres attendent de moi.

Nous sommes entourés et bombardés, toute la journée, tous les jours, de règles, de préceptes, de recettes et de conseils sur ce qu’il faut faire et ne pas faire.

Les lois régissent notre conduite en société, au travail, dans la circulation, même dans les procédures lorsque nous mourons. Évidemment, des limites sont nécessaires quand on vit en société, néanmoins, il faut s’interroger sur ce que l’on accepte vraiment pour notre vie, sinon on s’étouffera sous le poids de ce que l’on attend de nous.

Je n’ai pas à être d’accord avec ce qui ne correspond pas à ma façon de penser, juste pour plaire aux autres. 

J’ai mes propres rêves, des sentiments uniques, mes propres souhaits, c’est-à-dire que personne ne me connaît mieux que moi, je vais donc devoir essayer de vivre mes vérités du mieux que je peux, en désaccord avec ce qui me contredit, pour ne pas vivre comme un robot, malheureux et frustré.

Je n’ai pas à avaler ma salive quand ils élèvent la voix sans raison, quand je me sens offensé dans ma dignité, quand ils m’attaquent délibérément. Pour que je réalise mon autonomie en tant que personne, pour que je sois respecté en tant que citoyen, je dois m’imposer, me faire voir. L’autre ne saura jusqu’où il peut aller avec moi que si je fixe les limites de ma patience.

Je n’ai pas à insister sur une relation déjà vouée à l’échec, de peur d’abandonner, de recommencer, de me donner de nouvelles chances d’être heureux. Mes retraits sont courageux, ils sont pensés, repensés, ils demandent du temps et beaucoup de larmes. Me maintenir coincé dans un vide à deux qui ne fait que blesser, à cause des regards oppressants de ceux qui ne vivent pas avec moi ou ne partagent pas mes frites et mes haricots, est l’une des pires actions que je puisse entreprendre.

Je n’ai pas à prétendre que j’aime quelqu’un qui ne me fait aucun bien, qui ne m’apporte rien. Tant que je traite avec respect, je n’ai pas à faire de sourires narquois aux autres. Me tenir à une distance sûre de tout et de tous ceux qui respirent la négativité me rendra plus heureux et plus satisfait.

Je n’ai pas à vivre selon ce que les autres attendent de moi, à m’habiller selon ce que vendent les vitrines, à écouter ce que les radios me proposent. Je ne me soumets pas à des schémas archaïques qui ne font qu’occulter tout ce qui fait vibrer mon cœur. Je ressens, aime et déteste au rythme de mon essence, de ce que mon moi intérieur revendique, si nécessaire, si vivant en moi.

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Je n’ai pas à pleurer en secret quand la tristesse m’envahit, juste parce que les autres pourraient penser que je suis faible. Ma force vient exactement de la douleur, ma force se reconstruit dans mes tempêtes émotionnelles, c’est-à-dire que mes larmes servent à vider ce qui me diminue, pour que le vide soit comblé par le désir de recommencer.

Je ne suis pas obligé de me soumettre à la grossièreté de mes supérieurs, comme si nous vivions en esclavage, comme si le paiement du salaire était une condition préalable pour que je m’oublie devant le monde, pour m’exempter d’humanité, de dignité et de sentiments. Je ne peux pas me permettre d’accepter une soumission inhumaine et un harcèlement quotidien pour de la nourriture.

Je ne suis pas obligé d’accepter tout ce qui est mauvais pour moi avec résignation, contenant ma colère, somatisant mes frustrations tout en punissant mon corps et ma santé mentale. J’ai le droit de me contredire, de me défendre, de crier ma douleur, afin d’être en équilibre et d’avancer, toujours libre de ce qui s’est passé.

Tant que je ne blesse pas l’autre, tant que je ne dépasse pas les limites des autres, je peux m’écarter de tout et de tous ceux qui entravent ma marche sereine, en ignorant ce qui n’est pas ma place, en prenant ce qui m’aide, en restant proche de ceux qui me soutiennent, de ceux qui m’apportent la lumière, avec qui je peux être tout ce que je suis, avec ceux qui m’acceptent et m’accueillent, sans aucune condition, avec intégrité et un sourire sincère. 

Être heureux, oui, je suis obligé de l’être.

Jean-Charles R. Pour ESM

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Publié par Jean-Charles Réno

À propos de l’auteur: j'aime la nature et l'écologie mais je m'intéresse aussi à la psychologie et la spiritualité, je pense que tout est lié. Je suis arrivé dans l’équipe d’ESM en 2016 après avoir étudié en Angleterre et passé plusieurs années en Australie . Depuis toujours, je suis soucieux de la nature et de mon impact sur l’environnement. Ainsi, par le biais d’informations, j’essaie de contribuer à l’amélioration de l’environnement et de jouer un rôle dans l’éveil des consciences afin de rendre le monde un peu meilleur chaque jour.

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