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Un professeur en psychologie révèle le côté obscur de l’empathie

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Coté obscur de l’empathie

Un professeur en psychologie révèle le côté obscur de l’empathie

Paul Bloom, professeur en psychologie à Yale, a lancé une campagne sur l’empathie. Dans un texte paru sur Boston Review, il a déclaré « si vous voulez être bon et faire le bien, l’empathie n’est pas forcément le meilleur guide.» Au lieu de cela, il recommande plutôt la compassion.

Pour faire preuve d’empathie avec quelqu’un, Bloom écrit, « vous devez vous mettre à leur place, ressentir leur douleur. » Il distingue cette «empathie émotionnelle» de ce qu’il appelle l’empathie- cognitive « le processus avec du sang-froid pour évaluer ce que les autres pensent, leurs motivations, leurs plans, ce en quoi ils croient », ainsi que la compassion.

Le côté obscur de l’empathie :

C’est l’empathie émotionnelle, en particulier, l’hypothèse incontestable que ce sentiment d’empathie conduit à aider les autres que Bloom pointe du doigt.

Pourquoi?

Eh bien, au niveau personnel, quelqu’un qui souffre ne veut pas nécessairement que ses amis, les médecins, ou un thérapeute souffrent avec lui.

« Certes, nous voulons que nos amis nous comprennent et prennent soin de nous,» écrit Bloom. Mais « surtout quand je me sens déprimé, je préférerais qu’ils accueillent ma panique avec calme et ma tristesse avec bonne humeur » au lieu de résonner à la fréquence de sa douleur. Également sur le plan individuel, l’empathie est «hautement aversive» et conduit rapidement à l’épuisement, soutient-il.

Des études montrent que nous sympathisons davantage avec les gens qui sont attirants, qui nous ressemblent, ou qui partagent nos origines.

Lorsque nous voulons aider, cela influence notre façon de faire.

«Nos politiques sont améliorées lorsque nous comprenons qu’une centaine de morts est pire qu’une, même si nous connaissons le nom de l’un d’entre eux, » déclare Bloom « et quand nous reconnaissons que la vie de quelqu’un dans un pays lointain vaut autant que la vie d’un voisin, même si nos émotions nous entraînent dans une direction différente « .

Boston review a invité les réponses à l’ argument provocateur de Bloom d’autres universitaires, dont sa collègue de Yale Marianne LaFrance et une élève diplômée en doctorat Leslie Jamison ‘.
LaFrance, également psychologue, voit dans la définition d’empathie de Bloom encore une autre distinction essentielle: la différence entre ressentir la douleur de quelqu’un et se mettre à sa place. Elle appelle ce dernier «mettre les choses en perspective» et relie cela à la «sympathie cognitive » de Bloom.

Ce genre de raisonnement est une vraie empathie, tout comme ce genre de sentiment, et ils vont de paire, soutient LaFrance . Elle cite la tendance humaine à « attribuer l’action d’ une autre personne à ses dispositions intérieures, lorsque des facteurs situationnels cruciaux y travaillaient vraiment. »

Des études montrent que lorsque les observateurs sont chargés d’imaginer ce que l’autre personne pense et ressent, et pas seulement ce qu’elle fait, ils sont plus susceptibles de comprendre ses décisions découlant de sa situation et non pas de son genre, sa race, ou sa personnalité.

Jamison, une étudiante en doctorat en anglais et auteure du recueil d’essais « The empathy exams », voit la critique de Bloom sur l’empathie comme «le début d’un processus plutôt que son achèvement. »

« Bloom a le droit de contester la notion que l’empathie est intrinsèquement précieuse, » écrit – elle . « Ce n’est pas que l’empathie nous rend meilleurs ou non, mais elle peut nous rendre meilleurs. Nous devons nous demander de quelle façon « .

Qu’en pensez-vous?

Dans certaines situations, pensez-vous que la compassion soit plus appropriée que l’empathie?

Le côté obscur de l’empathie : Sources en bleu dans l’article.

Publié par Claire Cordon

À propos de l’auteure: J’ai toujours été passionnée par tout ce qui avait trait à la spiritualité et son influence sur nous tant sur le plan psychologique que spirituel. Depuis que j’ai intégré l’équipe d’ESM en 2013, je mets au service toutes mes connaissances pour aider au mieux les gens qui en ont besoin et qui cherchent des réponses à leurs nombreuses questions. J’espère pouvoir y contribuer un peu chaque jour.

3 Commentaires

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  1. Alors si je comprend bien ce chère docteur qui n’est pas empathe voudrait nous faire culpabilisez de ressentir la souffrance de l autre ? Mais est ce qu’il sait que la personne soit disant qui ne veut pas qu’on souffre pour elle ça ne lui change rien si ce n’est que nous on a les outils pour l aider à moins souffrir ? Que c’est un don .

    Alors rien ne sert d être jaloux il ny’a aucun côté obscure à l empathie il n’est que lumineux
    Le docteur Bloom quand à lui possède un côté obscure je le sens d ici !!!
    Alors merci de ne pas parler de ce que vous connaissez pas ni même ne maîtrisez une seule seconde.
    Vous ne savez pas du tout de quoi vous parler
    Alors là en plein aide je vous le dis restez dans votre secteur d approche ne touchez pas à notre domaine.
    Anrevoir.

  2. C’est l’empathe qui n à pas demandé. À souffrir avec les autres, l’autre il en sait rien et vu qu’il n es pas empathe il n à pas la conscience de l autre donc il s en fou que l autre souffre .
    Voilà l véritable sens merci de changez de metier

  3. je suis actuellement dans ce probleme la … avant j’utilisais la compassion justement . Et c’etait pas forcement mieux .
    je pense qu’il faut arriver a reflechir sur quel mode on se situe avant d’interagir avec quelqu’un

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