Les occasions ratées le sont-elles réellement ou n’étaient-elles tout simplement pas censées se produire ?
Lorsque j’étais jeune, je voulais devenir un célèbre joueur de tennis, car j’étais particulièrement impressionné par les performances de Roger Federer, surtout à partir de 2004, quand il s’est placé au rang de meilleur joueur mondial. J’étais très influencé par son talent.
Cela m’a donné envie de faire du tennis, dans l’espoir d’atteindre le même niveau un jour. Néanmoins, après un certain temps, j’ai réalisé que je ne pourrais jamais réaliser mon rêve car j’étais peut-être passé à côté de ma chance. J’ai commencé beaucoup plus tard que les autres, il m’était donc impossible d’atteindre le même niveau que ceux qui avaient commencé à jouer dès leur plus jeune âge.
Je n’avais pas non plus une excellente condition physique.
J’ai alors compris que je ne remplissais pas certains critères pour devenir un grand joueur, et je ne pouvais rien y faire. Je n’ai jamais pu réaliser mon souhait.
J’ai dû surmonter plusieurs problèmes.
J’avais fait beaucoup d’efforts, mais en vain. Je me sentais inutile quelque part, car malgré mon travail acharné je n’avais pas réussi à faire en sorte que mon rêve devienne réalité.
Cela m’a fait réaliser que je devais me focaliser davantage sur l’élément du rêve que sur la concrétisation du rêve.
Gardez toujours à l’esprit que si vous êtes censé obtenir quelque chose, réaliser quelque chose, vous y parviendrez.
Si ce n’est pas le cas, cette chose ne se concrétisera pas.
En y réfléchissant, je me suis rendu compte que je ne voulais pas réellement devenir un grand joueur de tennis. Mes rêves ne comportaient aucune des difficultés physiques.
Je ne me suis jamais entraîné en dehors des cours et je n’ai jamais exprimé mon amour pour le tennis comme je l’aurais dû, comme quelqu’un de réellement passionné.
En fait, je n’aurais jamais pu devenir un grand joueur.
J’ai toujours aimé mon canapé, je n’aurais pas pu devenir un athlète. Je n’ai jamais eu la volonté de sortir pour m’entraîner durant des heures sans me plaindre.
Ce qui m’attirait chez Roger Federer, c’était sa célébrité. J’étais fasciné par l’admiration qu’il suscitait chez les autres. Je voulais avoir le même genre d’influence et de position.