Une nouvelle recherche révèle que se plaindre nuit considérablement au fonctionnement du cerveau
La plainte peut être votre meilleure amie comme votre pire ennemie. Une plainte est comme une première étape. C’est un exercice de soulagement. Elle vous permet de penser à haute voix et d’impliquer d’autres personnes. La prochaine étape consiste à la résolution.
Mais que se passe-t-il lorsque tout tourne autour de la plainte et qu’aucune mesure n’est prise?
Qu’est-ce qui se passe quand il s’agit d’une sorte de négativité inhérente?
Le cerveau est un organe d’une grande complexité. Si complexe que nous ne comprenons pas totalement comment il fonctionne. Il apprend en permanence, se régénère et crée de nouvelles voies, de nouvelles formes de pensée, de nouvelles réalités. Lorsque votre réalité est négative, votre cerveau accumule des voies négatives, modifiant la structure de votre cerveau.
« Des synapses qui s’activent ensemble et qui s’attachent », dit Steven Parton, un informaticien et philosophe qui a étudié la relation entre la plainte et la structure du cerveau.
Essentiellement, la négativité engendre la négativité.
« Le principe est simple: Partout dans l’ensemble du cerveau il y a des connexions appelées synapses qui sont séparées par un espace vide appelé la fente synaptique.
Chaque fois que vous avez une pensée, une synapse effectue une transmission chimique à travers la fente vers une autre synapse, créant ainsi un pont sur lequel un signal de la synapse peut traverser, emportant une charge d’informations pertinentes de vos pensées.
… Chaque fois que cette charge électrique est déclenchée, les synapses se rapprochent progressivement les unes des autres afin de diminuer la distance que doit traverser la charge électrique ….
Ensuite il y a une câblage dans notre cerveau, qui est dû aux prolongements des neurones qui font des connexions avec d’autres neurones. Le cerveau se modifie physiquement pour faciliter et rendre plus accessibles les synapses appropriées pour partager le lien chimique et se déclencher ainsi ensemble, ce qui facilite le déclenchement de la pensée. »
Donc, avec cela à l’esprit, gardez vos pensées aussi heureuses que possible et le bonheur sera plus facile à trouver!
Sources Une nouvelle recherche révèle que se plaindre :
- https://www.curiousapes.com/the-science-of-happines…
- https://www.inc.com/jessica-stillman/complaining-re…
Image Source: Lifehacker
https://neurobranches.chez-alice.fr/neurophy/lasynapse.html
Excellente étude ! C’est vrai qu’en France, on est les champions de la râlerie.
Il est naturel de penser que « vider son sac » permet de se libérer et de sentir mieux, mais la science n’est à priori pas d’accord. D’autant plus, qu’il est plus simple de remettre la faute sur des circonstances externes au lieu de se sentir maître de sa destinée.