Ils ont le don d’enseigner, de diffuser des informations et de partager des enseignements, ainsi que les compétences nécessaires pour faire grandir les autres.
L’une des plus belles missions sur terre est d’enseigner, et avec cela de transformer des vies.
La mission d’un enseignant est l’une des plus incroyables, nécessaires et utiles de nos sociétés.
Ils ont le don d’enseigner, de propager l’information et de partager les enseignements, ainsi que les compétences pour faire grandir les autres, leur montrer le chemin, les conduire vers l’avenir et les aider dans tout ce qui est nécessaire pour évoluer. Les élèves doivent voir leurs enseignants comme une chance, comme quelqu’un qui est là pour les aider dans leur développement, pour leur futur, pour créer des liens et des vocations.
Les enseignants ont la capacité de transformer des vies et de permettre aux élèves de réaliser leurs rêves, c’est grâce à leurs enseignements qu’une personne est «prête pour le monde». Ils donnent les bagages nécessaires à la réalisation des projets, des choses les plus élémentaires aux plus complexes de leur profession. Connaissant cette mission très importante, ne suffisant qu’à s’ajouter à la vie de chacun, pourquoi beaucoup de ces enseignants sont-ils méprisés par les élèves eux-mêmes ?
Ne devraient-ils pas simplement recevoir de la gratitude pour toutes les connaissances acquises ?
Selon une enquête mondiale de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) réalisée auprès de plus de 100 000 enseignants et directeurs d’écoles du deuxième cycle des écoles élémentaires et secondaires, le Brésil est en tête des pays qui ont le taux le plus élevé de violence contre leurs enseignants.
Dans l’enquête, 12,5 % des enseignants interrogés du Brésil ont déclaré avoir été victimes de violences verbales au moins une fois par semaine, en plus d’être harcelés par des élèves. Il s’agit du taux le plus élevé parmi les 34 pays étudiés. En deuxième position vient l’Estonie, avec 11%, suivie de l’Australie, avec 9,7%. En Corée du Sud, en Malaisie et en Roumanie, l’indice est nul.
Une enquête américaine a révélé que 44% des enseignants déclarent avoir été agressés physiquement par des élèves. Plus de la moitié des enseignants interrogés ont subi la destruction de biens personnels par les élèves. Par exemple, ordinateur, voiture, téléphone, veste, domicile, etc. Une énorme partie des enseignants, soit 75 % ont déclaré avoir été harcelés verbalement par un élève d’une manière ou d’une autre au cours de la dernière année.
Le nombre de violences contre les enseignants en Europe a augmenté de près de 50 % au cours des cinq dernières années. Les enseignants subissent des violences physiques, sexuelles et verbales, ainsi que des menaces.
En France 30 % des enseignants disent avoir été victimes de violences au travail durant les 12 derniers mois. Et s’ils devaient choisir, 58 % ne feraient plus le métier d’enseignant, selon une étude de la MGEN. Trop de stress et de violences. Pas assez de considération de la société et de leur hiérarchie.
Une enquête de la MGEN confirme ce que des enquêtes précédentes avaient déjà montré : 96 % des enseignants estiment que leur profession n’est pas suffisamment valorisée par la société. Mais le plus préoccupant, si 92 % des enseignants se sentent en sécurité au sein de leur établissement, 30 % affirment avoir été victime de violence au travail durant les douze derniers mois, 63 % en avoir été témoins. Les faits de violence (insultes, agressions verbales, menaces, agressions physiques, diffamation, etc.) proviennent pour l’essentiel, dans l’ordre, des parents (14,3 %), des élèves (13,5 %), des personnels eux-mêmes (9,6 %).
Avec les résultats des enquêtes, nous pouvons confirmer que, malgré les problèmes, la plupart des enseignants dans le monde se disent satisfaits de leur travail. Malgré cette conclusion, selon l’OCDE, les enseignants ne se sentent pas soutenus et reconnus par l’institution scolaire et se sentent ignorés par la société en général.
La Corée du Sud et la Chine ont été citées comme exemples de pays où le travail des enseignants est vraiment valorisé par la société et les politiques gouvernementales.
Les menaces verbales, physiques affectent les enseignants, et les craintes pour l’avenir peuvent être grandes. Ces situations peuvent déclencher plusieurs troubles graves, comme l’anxiété, la dépression, le syndrome de panique, le trouble bipolaire. Le manque d’attention à la santé mentale des enseignants et des élèves est préoccupant.