Ce texte est attribué à sa Sainteté le Dalaï Lama, et même si nous ne pouvons pas le confirmer avec certitude, ces quelques mots de sagesse à partager avec le monde vous donneront sûrement matière à réflexion.
Le vrai bonheur ne dépend d’aucun être, d’aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous…
ama Tenzin Gyatso
LE PARADOXE DE NOTRE TEMPS
Le paradoxe de notre époque dans l’histoire est que nous avons des bâtiments plus hauts, mais des tempéraments plus courts ; des autoroutes plus larges, mais des points de vue plus étroits.
Nous dépensons plus, mais avons moins ; nous achetons plus, mais nous apprécions moins.
Nous avons des maisons plus grandes et des familles plus petites; plus de commodités, mais moins de temps;
Nous avons plus de diplômes, mais moins de bon sens ; plus de connaissances, mais moins de jugement ; plus d’experts, mais plus de problèmes ; plus de médecine, mais moins de bien-être.
Nous buvons trop, fumons trop, dépensons trop imprudemment, rions trop peu, conduisons trop vite, nous nous mettons en colère trop vite, restons éveillés trop tard, nous levons trop fatigués, lisons trop rarement, regardons trop la télévision et prions trop rarement.
Nous avons multiplié nos possessions, mais réduit nos valeurs.
Nous parlons trop, aimons trop rarement et détestons trop souvent.
Nous avons appris à gagner notre vie, mais pas une vie ; nous avons ajouté des années à la vie, mais pas de vie aux années.
Nous avons fait tout le chemin jusqu’à la lune et en sommes revenus, mais nous avons du mal à traverser la rue pour rencontrer le nouveau voisin.
Nous avons conquis l’espace extérieur, mais pas l’espace intérieur.
Nous avons fait de plus grandes choses, mais pas de meilleures choses.
Nous avons purifié l’air, mais pollué l’âme.
Nous avons divisé l’atome, mais pas nos préjugés.
Nous écrivons plus, mais apprenons moins.
Nous planifions plus, mais accomplissons moins.
Nous avons appris à nous précipiter, mais pas à attendre.
Nous construisons plus d’ordinateurs pour contenir plus d’informations et produire plus de copies que jamais, mais nous avons moins de communication.
Ce sont les temps de paix mondiale, mais de guerre intérieure ; plus de loisirs, mais moins de plaisir ; plus de types d’aliments, mais moins de nutrition.
Ce sont des jours de deux revenus, mais plus de divorce ; des maisons plus chics, mais des foyers brisés.
Ce sont des jours de voyages rapides, de couches jetables, de moralité jetable, de coups d’un soir, de corps en surpoids et de pilules qui font tout, de la joie au calme, en passant par la mort.
C’est une époque où il y a beaucoup dans la vitrine et rien dans la réserve ; un moment où la technologie peut vous apporter cette lettre, et un moment où vous pouvez choisir soit de partager cette idée, soit de simplement l’ignorer.
Ce qui me surprend le plus dans l’humanité ?
Les hommes… parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite, ils perdent leur argent pour recouvrer la santé.
Et ils se perdent dans d’anxieuses pensées sur le futur au point de ne plus vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir… et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu.
Dalaï Lama Tenzin Gyatso