Nous pourrons surveiller, fouiner, enquêter et être vigilant, cependant, lorsque le partenaire ne respectera pas les termes de l’engagement, rien ne l’empêchera de nous faire du mal de la pire des manières.
Il n’est pas facile de gérer la jalousie , qu’elle vienne du partenaire, ou d’un ami, quel qu’il soit. Il y a peut-être ceux qui ne sont pas jaloux, cependant, il y a ceux qui parviennent à maintenir une relation saine avec ce sentiment et il y a ceux qui gâchent tout à cause de cela.
En fait, la façon dont nous traitons la jalousie est plus importante plus que ce que l’autre personne semble provoquer à cause de ses actions.
Si la jalousie est inévitable, nous devrons apprendre à vivre avec ce sentiment, en comprendre les raisons.
Quand on analyse les causes de ce qui nous arrive, il devient moins compliqué d’en gérer les conséquences, il devient donc possible de changer le sens des choses, pour arrêter de souffrir.
Souvent, le sentiment d’appartenance à l’autre est ce qui entrave le bon déroulement des relations en général.
Quand nous pensons avoir du pouvoir sur la vie d’autrui, nous finissons par enlever à une personne son indépendance, restreignant sa liberté. Nous imposons des conditions, nous exigeons des concessions, sans même penser à l’identité de cette personne.
Dans ce cas, seules nos exigences comptent : que la voix de l’autre se taise, que l’autre se fasse petit car lui ou elle, après tout, est à nous.
Dans cette voie égoïste et autoréférentielle, la voie à double sens, où doit se dérouler la vie de couple, devient unilatérale, c’est-à-dire qu’un seul côté se montre et se dresse, neutralisant les échanges essentiels à la construction de relations réciproques et désirable en amour.
Ainsi, tout écart à l’obéissance sera mal vu, mal reçu, mal interprété.
La jalousie excessive fait cela : elle aveugle, retient, étouffe et diminue ce qui devrait être grand et libérateur.
Et, si le partenaire donne des raisons d’être jaloux, il faudra parler, afin d’ajuster ce qui dérange encore, afin que les limites de la dignité de chacun puissent rester respectées par les deux partenaires.
Si l’autre ne change pas, alors il sera temps pour nous de nous éloigner. Nous devrons choisir entre vivre une vie de méfiance et d’enquêtes paranoïaques, ou affronter la douleur de la rupture et se relever pour rencontrer quelqu’un qui pourra nous aimer comme nous le méritons.
Cela ne sert à rien, on peut regarder, fouiner, enquêter et rester vigilant, cependant, lorsque le partenaire ne respecte pas les termes de l’engagement pris, rien ne l’empêchera de nous faire du mal de la pire des manières.
Enfin, la confiance c’est ne pas connaître les mots de passe de l’autre, la confiance c’est d’avoir la certitude d’être aimé, car cette certitude apporte une paix indescriptible dans nos cœurs.
Jean-Charles R.