Si je pouvais faire en sorte que les choses se passent mieux, je le ferais.
J’avalerais le soleil et l’embrasserais directement pour le mettre dans ta bouche si cela pouvait te réchauffer.
J’introduirais des jardins verts au plus profond de ton cœur si tu pouvais t’y épanouir et laisser la fleur qui est en toi éclore.
Je déchiquetterais mes os et peau douce, si je pouvais trouver les bonnes pièces pour te reconstruire.
Je le ferais volontiers. J’aimerais vraiment. Mais je ne peux pas.
Car j’ai appris à maintes reprises que les êtres humains ne peuvent pas être sauvés, ou soignés par les autres, on peut seulement les aimer.
Donc je t’aimerai et je t’aimerai de la bonne manière.
Je t’aimerai les jours où tu souriras, et je t’aimerai autant quand tu auras l’air triste.
Je t’aimerai les jours où tu seras faite de lumière, et je t’aimerai tout autant quand le monde ressemblera à une charge que tu dois porter sur tes épaules.
Je t’aimerai à travers ta guérison, et je t’aimerai à travers tes blessures.
Je t’aimerai à travers ta paix, et je t’aimerai à travers ta douleur. Je t’aimerai quand tu t’aimeras, et je t’aimerai quand tu ne t’aimeras pas.
Je refuse de tomber amoureux de l’idée de qui tu pourrais être si je devais te changer en quelqu’un d’autre.
Si je devais me focaliser uniquement sur ce qu’il y a de plus beau chez toi. Je refuse de t’aimer à moitié. Alors, montre-moi où tu prospères, et je t’aimerai. Montre-moi où tu te brises et je t’aimerai.
Montre-moi où tu doutes et je t’aimerai.
Montre-moi où tu te caches, et je t’aimerai.
Montre-moi ton coeur ouvert, écorché et battu dans sa décadence et dans sa croissance, et je l’aimerai.
Bianca sparacino
Très beau ce texte .