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Le Dalaï Lama, à propos des attaques terroristes

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Le Dalaï Lama, à propos des attaques terroristes

Source Blogs Mediapart

Jusqu’à présent, Sa Sainteté le Dalaï Lama s’est exprimé par deux fois à propos des attaques terroristes du 13 novembre à Paris, qui ont tué au moins 132 personnes.

Le Dalaï Lama répond à propos des attaques du 13 Novembre à Paris :  Les individus doivent créer le changement

Le samedi 14 Novembre, dans la ville indienne de Jalandhar, Sa Sainteté Le Dalaï-Lama a déclaré aux journalistes :

La violence est une réaction à courte vue, perpétrée par des personnes hors de contrôle. A 81 ans, je crois qu’elle ne peut pas être résolue par des prières ou avec l’aide du gouvernement. Nous devons aborder le changement de prime abord au niveau individuel et passer ensuite à l’entourage et à la société.

Et dans une interview avec la Deutsche Welle (D.W.) (radiodiffuseur international d’Allemagne), le Dalaï-Lama a déclaré:

Le XXe siècle a été un siècle violent, et plus de 200 millions de personnes sont mortes en raison de guerres et autres conflits. Nous assistons maintenant à un débordement du bain de sang du siècle précédent dans ce siècle. Si nous persévérons davantage dans la non-violence et l’harmonie, nous pouvons annoncer un nouveau départ. A moins de faire de sérieux efforts pour parvenir à la paix, nous allons continuer à vivre une répétition du chaos que l’humanité a vécu au 20ème siècle.

Les gens veulent mener une vie paisible. Les terroristes voient à court-terme, et c’est l’une des causes des attentats suicides. Nous ne pouvons pas résoudre ce problème uniquement par la prière. Je suis bouddhiste et je crois en la prière.

Mais les humains ont créé ce problème, et maintenant, nous demandons à Dieu de le résoudre. C’est illogique. Dieu dirait, résolvez le vous-même parce que vous l’avez créé en premier lieu.

Nous avons besoin d’une approche systématique pour promouvoir les valeurs humanistes, les valeurs d’unité et d’harmonie. Si nous commençons à le faire maintenant, il y a un espoir que ce siècle soit différent du siècle précédent. C’est dans l’intérêt de tout le monde.

Alors laissez-nous travailler pour la paix au sein de nos familles et de la société, et n’attendez pas l’aide de Dieu, de Bouddha ou des gouvernements.

– «Votre message principal a toujours été de la paix, la compassion et la tolérance religieuse, mais le monde semble aller dans une direction opposée. Votre message n’a-t-il point trouvé d’écho chez les gens ? »

Le Dalaï Lama : 

Je ne suis pas d’accord. Je pense que seul un petit pourcentage de gens souscrit au discours violent. Nous sommes des êtres humains, et il n’y a pas de base ni de justification pour tuer les autres. Si vous considérez les autres comme des frères et des sœurs et que vous respectiez leurs droits, alors il n’y a pas de place pour la violence.

En outre, les problèmes auxquels nous nous trouvons, aujourd’hui, confrontés sont le résultat de différences superficielles à propos de confessions religieuses ou de nationalités. Nous sommes un seul peuple.

Nous voyons les dirigeants du monde obsédés par la croissance économique et ne se préoccupant pas de la moralité. Etes-vous inquiets de cette tendance ?

Nos problèmes vont aller en s’accroissant si nous n’élevons pas les principes moraux au-dessus de l’argent. La moralité est importante pour tout un chacun, y compris pour les personnes religieuses et les politiciens.

Le Dalaï Lama, à propos du 11 Septembre 2001 et des attaques terroristes sur New-York.

La non-violence, la réponse appropriée et efficace aux conflits  humains.

L’attaque du 11e Septembre du World Trade Centre et du Pentagone a été profondément choquante et d’une tristesse infinie. Je considère ces si terribles et si destructrices actions comme des actes de haine, de violence qui sont le résultat d’émotions destructrices. Des événements de ce genre montrent clairement que si nous permettons à notre intelligence humaine d’être guidée et contrôlée par des émotions négatives comme la haine, les conséquences s’avèrent absolument désastreuses.

Comment répondre à une telle attaque est évidemment une question très difficile. Bien sûr, ceux qui sont aux prises avec le problème sont plus à même de le mieux connaitre, mais je pense qu’une attention particulière est nécessaire et qu’il est approprié de répondre à un acte de violence en utilisant les principes de la non-violence.

Ceci est d’une grande importance. Les attaques contre les États-Unis furent choquantes, mais la réponse qui leur fut faite, les représailles qui consistèrent à partir en guerre, ne peut pas représenter la meilleure solution à long terme. En fin de compte, seule la non-violence peut contenir le terrorisme. Les problèmes au sein de la société humaine devraient être résolus d’une manière humanitaire, et la non-violence constitue la solution appropriée.

Je ne suis pas un expert dans ces affaires, mais je suis sûr que si des problèmes peuvent être discutés avec un esprit calme, en appliquant  des principes non violents et en tenant compte de la sécurité, à long terme, du monde, alors un certain nombre de solutions différentes peuvent être trouvées. Bien sûr, dans des cas particuliers une approche plus agressive peut également s’avérer être nécessaire.

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Le terrorisme ne peut être surmonté et endigué par l’utilisation de la force, car il n’aborde, ni ne traite les problèmes complexes qui le sous-tendent.

En fait, l’usage de la force ne peut, non seulement, parvenir  à résoudre les problèmes, mais encore, il peut les aggraver et n’entraine, le plus souvent, dans son sillage que destructions et souffrances. Les conflits humains devraient être abordés et résolus avec compassion. La clé est la non-violence.

Les actions militaires de rétorsion mises en place par les États-Unis peuvent apporter une certaine satisfaction et sembler engranger des résultats à court terme, mais il ne pourront, en aucun cas, extirper les causes profondes du problème qu’est le terrorisme. Les mesures à long terme doivent être prises.

Les États-Unis doivent examiner les facteurs qui se reproduisent et qui donnent naissance au terrorisme. J’ai écrit au président Bush, pour lui demander de faire preuve de retenue et ne pas chercher une vengeance brutale, suite aux attentats du 11 septembre. Je lui ai exprimé ma sympathie, mais je lui ai suggéré que répondre à la violence par plus de violence encore pourrait ne pas être la réponse appropriée.

Je tiens également à souligner que de parler de la non-violence quand les choses vont rondement, sans à-coup, et, que tout va pour le mieux n’est pas d’une grande pertinence. C’est précisément quand les choses deviennent vraiment difficiles, critiques et urgentes que nous devons penser et agir de façon non violente.

Parfois, l’intervention de particuliers ou d’organisations non gouvernementales peut se révéler très efficace dans la résolution de certains types de conflits dans le monde.

En conséquence de quoi, l’une des choses que j’ai suggérée à plusieurs membres du Parlement Européen au cours de ma récente visite, était, que, peut-être, sous les auspices du Parlement Européen, une réunion pourrait être organisée avec des particuliers, des gens qui se sentent concernés et sont préoccupés par la paix dans le monde, ainsi que des organisations non gouvernementales, pour discuter de comment le problème du terrorisme peut être traité et comment le  surmonter.

Il serait utile d’inclure les personnes qui sont considérées comme étant des terroristes ou qui sont considérés comme soutenant le terrorisme, de sorte que nous pourrions apprendre et comprendre pourquoi ils y ont recours, ou encouragent le terrorisme. Il est possible que certains de leurs griefs évoqués soient valables. Dans de tels cas, nous devons y faire face. Mais là où ils n’ont pas de raisons ou griefs valides, la véritable situation devrait être clarifiée, afin d’éliminer les malentendus et les soupçons sans fondement.

Les  conflits humains ne naissent pas sans raison. Ils se produisent à la suite de causes et de conditions, dont bon nombres d’entre-elles sont indépendantes de la volonté des protagonistes.

C’est là que le leadership est important. Il est de la responsabilité de nos dirigeants de décider quand agir et quand pratiquer la retenue. Dans le cas d’un conflit, il est important de faire preuve de retenue avant que la situation ne devienne totalement incontrôlable. Une fois que les causes et les conditions qui conduisent immanquablement à des affrontements violents ont mûri, il devient très difficile de rétablir la paix.

La violence engendre immanquablement davantage de violence encore. Si nous ripostons instinctivement à la violence qui nous est faite, à quoi pouvons-nous nous attendre d’autre sinon que notre adversaire se sentira légitimé et justifié dans les représailles qu’il exercera son tour et en retour ? Voilà, telle est l’escalade de la violence. Les mesures de prévention et de retenue doivent être observées à un stade précoce. Il est clair que les dirigeants doivent se montrer vigilants, clairvoyants et décidés.

Tout le monde veut vivre en paix, mais nous nous montrons souvent confus sur la façon d’y parvenir. Mahatma Gandhi a fait remarquer que parce que la violence mène inévitablement à plus de violence epcore, si nous sommes sérieusement intéressés par la paix, et préoccupés par elle, nous devons chercher à l’atteindre par des moyens pacifiques et non violents.

Nous pouvons être tentés de recourir à la force, car elle peut apparaitre comme une réponse décisive, mais elle ne peut seulement qu’être en dernier recours. Pour une raison, la violence est imprévisible. L’intention initiale peut être d’utiliser la force mesurée, mais la violence donne lieu à des conséquences imprévues. D’une manière générale, la violence est la mauvaise méthode dans cette ère moderne. Si, d’autre part, l’humanité devait utiliser des méthodes plus perspicaces et plus complètes, alors je pense que bon nombre des problèmes auxquels nous sommes confrontés pourraient être résolus assez rapidement.

Nous devons continuer à développer une vue plus large, penser rationnellement et travailler pour conjurer des catastrophes à venir d’une manière non-violente. Ces questions concernent l’humanité tout entière, et pas seulement juste un pays. Nous devrions explorer l’utilisation de la non-violence comme une mesure à long terme pour contrôler le terrorisme quel qu’il soit.

Mais nous avons besoin d’une pensée claire et bien équilibrée, coordonnée à une stratégie à long terme. La bonne façon de régler les différents, le chemin approprié pour y parvenir passent par le dialogue, est tissé de compromis et de négociations, grâce à la compréhension humaine et l’humilité. Nous devons comprendre que la paix véritable vient de la compréhension mutuelle, du respect et de la confiance. Comme je l’ai déjà dit, les problèmes humains devraient être résolus d’une manière humanitaire, et la non-violence est l’approche humaine.

Dans ce contexte, punir un pays tout entier pour les méfaits d’un ennemi qui ne peut pas être trouvé peut se révéler inutile. Faire face à des situations telles que celles auxquelles nous sommes désormais confrontés exige de déployer une appréhension des choses, une vue et des perspectives plus larges. D’une part, nous ne pouvons pas simplement identifier quelques individus et les blâmer de tout, mais nous ne pouvons pas, non-plus, non cibler un pays tout entier, pour inévitablement faire souffrir des innocents tout comme ils l’ont fait, aux Etats-Unis, le 11 Septembre.

Quant à ceux qui ont perpétré l’attaque.

Ceux qui ont perpétrés les actes de violence du 11 Septembre étaient aussi des êtres humains. Si quelque chose de similaire était arrivé à leur famille et amis, sans doute, eux aussi, auraient-ils éprouvé douleur et souffrance. Et, en tant qu’êtres humains, ils auraient naturellement eu à cœur d’éviter la souffrance.

Par conséquent, nous devons essayer de comprendre ce qui les a motivés à se comporter de la façon qui fut la leur, si nous voulons éviter une future possible répétition de ces terribles événements. Je pense que la haine et les émotions destructrices qui sous-tendent les attentats du 11 Septembre ont été complètement contre-productifs pour la cause, quelle qu’elle soit, épousée par les assaillants.

Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est aussi plus simple que celui d’autrefois. Il est complexe et toutes ses composantes sont interdépendantes. Nous devons reconnaître cela et comprendre que si nous nous fixons le but de résoudre un problème complètement, nous devons agir en conformité avec la réalité.

Par exemple, alors que l’économie mondiale évolue, chaque nation devient, dans une certaine mesure, plus ou moins dépendante de toute autre nation. L’économie moderne, comme l’environnement, ne connaît pas de frontières. Même les pays ouvertement hostiles les uns aux autres doivent coopérer dans l’utilisation des ressources de la planète. Souvent, par exemple, ils dépendent des mêmes rivières. Et plus nos relations économiques deviennent interdépendantes, plus nos relations politiques doivent devenir interdépendantes.

Lorsque nous négligeons des pans entiers de l’humanité, nous ignorons non seulement la nature interdépendante de la réalité, mais aussi la réalité de notre situation. Dans le monde moderne, les intérêts d’aucune communauté en particulier ne peuvent être considérés uniquement dans les limites de ses propres frontières.

Ceci est quelque chose que je tente de partager avec d’autres personnes partout où je vais.

Les terribles événements du 11 Septembre ont éveillé la répulsion du terrorisme auprès de gens partout dans le monde, quels que soient ses objectifs. Par conséquent, ce qui est arrivé, les conséquences du terrorisme, ont effectivement plombé les espoirs que les terroristes espéraient atteindre.

Que pouvons-nous apprendre de cet événement tragique ?

Cet événement tragique nous fournit une très bonne opportunité. Il y a, à travers le monde, une volonté de s’opposer au terrorisme. Nous pouvons utiliser ce consensus pour mettre en œuvre les mesures de prévention à long terme. Ce sera finalement beaucoup plus efficace que de prendre des mesures spectaculaires et violentes inspirées par la colère et d’autres émotions absolument destructrices.

La tentation de répondre par la violence est compréhensible, mais une approche plus prudente s’avérera plus fructueuse.

La source de cette violence

Des générations de souffrance et de griefs accumulés ont engendré  cette violence. En tant que bouddhiste, je crois qu’il y a des causes et des conditions derrière chaque événement. Certaines de ces causes peuvent avoir une origine récente, mais d’autres remontent à des décennies, voir à des siècles.

Celles-ci  comprennent le colonialisme, l’exploitation des ressources naturelles par les pays développés, la discrimination, la suspicion et l’écart grandissant entre les riches et les pauvres. Des années de négligence et d’indifférence à la pauvreté et à l’oppression peuvent être parmi les causes de cette recrudescence du terrorisme. Ce qui est clair, c’est que les attaques terroristes traumatisantes, tristes et horribles, dont ont fait l’objet les Etats-Unis, étaient l’aboutissement de plusieurs facteurs.

Qui sont ces terroristes?

C’est une erreur de se référer à des terroristes musulmans. Je crois qu’aucune religion ne soutient le terrorisme. L’essence de toutes les grandes religions est la compassion, le pardon, l’autodiscipline, la fraternité et la charité. Toutes les religions ont le potentiel de renforcer les valeurs humaines et de développer l’harmonie générale.

Mais les individus pervertissent les croyances religieuses à leurs seuls buts et à leurs propres fins Il en est qui utilisent la religion comme une moyen pour atteindre leurs intérêts, de sorte qu’il serait bien erroné de blâmer leur religion particulière.

Les divisions religieuses sont récemment devenu dangereuses une fois de plus, et pourtant, le pluralisme, en vertu de laquelle tout le monde est libre de pratiquer sa propre foi, fait partie du tissu de la société contemporaine. Le bouddhisme peut être bon pour moi, mais je ne peux pas assurer qu’il sera aussi bon pour vous ou n’importe qui d’autre.

Pour le peuple américain

L’Amérique est un pays démocratique. C’est vraiment une société pacifique et ouverte, dans laquelle les individus ont le maximum de chances de développer leur créativité et leur potentiel humain. Après ces incidents terribles, nous avons pu voir la volonté avec laquelle les Américains, en particulier les New-Yorkais, ont œuvré pour s’aider les uns les autres. C’est vital de maintenir cette élévation  morale – cet esprit américain. Je souhaite que les gens gardent le moral et, adoptant une vue plus large, juger tranquillement de la meilleure façon d’agir.

Mes souhaits et  prières s’adressent à tous afin que tous conservent leur calme. Ces événements négatifs sont le résultat de la haine, de la myopie, de la jalousie, et, dans certains cas, la conséquence d’années de lavage de cerveau.

Personnellement, je peux ne pas comprendre les gens qui détournent un avion entier avec ses passagers pour mener à bien une telle destruction. C’est tout à fait impensable.

Mais ce ne sont pas des actes de l’émotion négative spontanée. Ils sont le résultat d’une planification minutieuse, ce qui ne les rend plus terrible encore. Ceci est un autre exemple de la façon dont notre intelligence humaine sophistiquée et la technologie sophistiquée dont nous disposons peuvent nous conduire à des résultats désastreux.

Ma croyance fondamentale est que les événements malheureux sont provoqués par des émotions négatives. Finalement, la réponse à la question de savoir si nous pouvons, si nous sommes en mesure de créer un monde plus pacifique réside dans notre motivation, ainsi que dans le type d’émotions et d’attitudes que nous entretenons en nous-mêmes.

Je suis sûr que tout le monde conviendra que nous devons surmonter la violence, mais si nous devons l’éliminer complètement, nous devons d’abord analyser, si oui ou non, elle a une valeur quelconque. Du point de vue strictement pratique, nous constatons qu’en certaines occasions la violence semble en effet être utile. Nous pouvons résoudre un problème rapidement avec la force. Cependant, un tel succès s’acquiert souvent au détriment des droits et du bien-être d’autrui. En conséquence de quoi,  même si un problème a été résolu, la semence d’un autre problème a été semée.

D’autre part, si votre cause est étayée par un raisonnement solide, il est inutile de recourir à la violence. Ce sont ceux qui n’ont aucun autre motif que le désir égoïste, et, qui ne peuvent pas atteindre leur objectif grâce à un raisonnement logique, qui comptent sur la force. Même quand leur famille et amis sont en désaccord avec eux, ceux qui ont des raisons valables peuvent les énoncer les unes après les autres, et, faire valoir leur point de vue, point par point, tandis que ceux qui ne bénéficient que de peu de soutien rationnel,  sombreront, bientôt,  en proie à la colère.

Ainsi la colère n’est-elle pas un signe de force, mais de faiblesse.

En fin de compte, il est important d’examiner notre propre motivation et celle de notre adversaire. Il existe plusieurs types de violence et de non-violence, mais nous ne pouvons les appréhender seulement en fonction de facteurs extérieurs.

Si notre motivation est négative, l’action qu’elle produit est, dans le sens le plus profond, violente, même si elle peut sembler être faussement douce.

Inversement, si notre motivation est sincère et positive, mais que les circonstances requièrent un comportement dur, essentiellement, nous pratiquons la non-violence.

Peu importe le cas qui se présente, je pense que le souci de compassion pour le bien-être des autres  – pas simplement pour soi-même – est la seule justification de l’usage de la force.

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Publié par Claire Cordon

À propos de l’auteure: J’ai toujours été passionnée par tout ce qui avait trait à la spiritualité et son influence sur nous tant sur le plan psychologique que spirituel. Depuis que j’ai intégré l’équipe d’ESM en 2013, je mets au service toutes mes connaissances pour aider au mieux les gens qui en ont besoin et qui cherchent des réponses à leurs nombreuses questions. J’espère pouvoir y contribuer un peu chaque jour.

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