Claire Cordon
Vous savez que personne n’appartient à personne. C’est un fait évident. Chacun vit sa vie, a sa destiné.
Comment surmonter une rupture amoureuse ?
L’une des plus grandes douleurs est de faire face à une rupture!
Le sentiment d’abandon, parfois d’être humilié, abandonné et remplacé, peut faire très mal.
Voyons comment y faire face.
Il y a beaucoup de souffrance à la fin d’une relation. L’exemple parfois utilisé par les psychologues est celui de deux personnes tenant un élastique. Le premier à lâcher prise est indemne, mais celui qui le tenait, qui était attaché, souffre.
Mais personne n’appartient à personne. L’idée qu’une autre personne serait « à vous » est basée sur une illusion. Et comme je le souligne toujours, tout concept basé sur l’illusion cause de la souffrance lorsqu’il se heurte à la réalité.
Ce qui fait mal, ce n’est pas la personne qui vous quitte. Ce qui fait vraiment mal, c’est le choc et la confusion générés par le décalage entre l’illusion qui a été cultivée, que cette personne vous appartenait, et la réalité.
Une grande partie de notre travail consiste à provoquer ce réalignement entre notre vision de la vie et la réalité. Plus vous êtes aligné, plus vous ressentez d’harmonie et la vie se déroule avec plus de paix et de bonheur.
Vous savez que personne n’appartient à personne. C’est un fait évident. Chacun vit sa vie, a sa trajectoire.
Dans les textes védiques, on parle de l’importance spirituelle de comprendre que les gens entrent et sortent de nos vies en tant qu’invités dans un hôtel.
Au cours d’une nuit donnée, il y a tellement de gens qui dorment dans le même hôtel, peut-être même qu’ils dînent ensemble, mais après quelques jours, ils partent et ne se revoient plus jamais.
Dans d’autres philosophies, ils comparent nos rencontres à des brindilles se rencontrant dans une rivière. Les brindilles se frôlent, se touchent un peu, puis les courants les emportent chacune d’un côté.
C’est la réalité de la vie.
Donc, nous devons vivre la relation dans l’ici et maintenant. L’amour est une connexion d’âmes et elle se passe seulement dans l’ici et maintenant. Seul l’esprit va vers le passé et le futur.Seul l’esprit va vers le passé et le futur. La réalité n’arrive que maintenant.
Vivez pleinement vos relations. Sans crainte. Vivez-les maintenant, tant qu’elles durent. Toutes les relations prendront fin. C’est vrai, c’est la réalité. Que ce soit parce que quelqu’un va « lâcher l’élastique » ou à cause des mouvements du courant du temps. Alors vivez-les maintenant, de tout votre être, avec tout l’amour que vous pouvez manifester.
Ce qui unit les gens est très fort. Ce qui attire une personne vers une autre a beaucoup à voir avec les filtres, avec la condition mentale de chacun à un moment donné. Mais cette condition mentale et ces filtres changent constamment, il est donc très facile pour deux personnes de perdre la connexion, de perdre l’attirance l’une pour l’autre, au fil du temps.
Parfois, vous n’avez pas changé.
Donc, vous trouviez votre relation toujours bien, vous étiez toujours attiré, mais l’autre personne avait changé et ne ressentait plus cette attirance pour vous.
De plus en plus, le monde sera comme ça. Il faut s’habituer à ce flux, à ce qu’on appelle l’amour liquide. Avant, le poids de la société conservatrice, de la religion, apportait ce ciment, cette force, qui gardait les gens ensemble. Pour le meilleur et pour le pire. Il y a de bonnes choses dans ce sens, mais il y avait aussi beaucoup de mauvaises choses. La société a décidé qu’elle ne voulait plus de ce modèle d’être ensemble à tout prix, alors nous devons nous y habituer.
Vivez bien chaque relation ici et maintenant, de tout votre cœur. Et si demain vous ne pouvez plus avoir la relation avec telle ou telle personne, sans attaches, en paix, passez votre chemin, laissez-vous porter par la vie et continuez à profiter de vos autres relations, du temps avec vous-même, et de votre relation avec la magie de la vie.
Concentrez-vous toujours sur votre bien-être, sur vos actions. Apprenez à aimer et en même temps à vous protéger de la souffrance par l’attente de l’action de l’autre.
Claire C.
