La leçon des abeilles sur le lâcher prise
Après avoir construit la ruche, elles l’abandonnent.
Et elles ne la laissent pas morte, en ruines, mais vivante et pleine de nourriture.
Elles laissent tout le miel qu’elles ont fait au-delà de ce dont elles avaient besoin. Elles se dirigent à l’adresse suivante sans se retourner.
Dans un acte inhabituel, elles abandonnent tout ce qu’elles ont mis leur vie à construire.
Elles la laissent simplement, sans se soucier si un autre va en profiter.
Elles laissent ce qu’elles ont de plus précieux à celui qui le prendra – ce qui est très différent de donner ce qui n’a aucune valeur ou de faire un don à quelqu’un que nous apprécions.
Si nous voulons être libres, cesser de souffrir pour ce que nous avons et ce que nous n’avons pas, nous devons nourrir un seul désir : celui de nous transformer.
Ainsi, lorsque quelqu’un ou quelque chose doit quitter notre vie, nous n’entretenons pas l’illusion de la perte.
La souffrance vient de la fixation sur quelque chose ou quelqu’un.
L’attachement brouille ce qui devrait être clair : derrière une prétendue perte se cache l’enseignement que quelque chose de meilleur pour notre croissance doit arriver.
Si nous n’abandonnons pas l’ancien, comment peut-il y avoir de la place pour le nouveau ?
Jean-Charles R.