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7 questions qui vous aideront à faire face à l’indécision

faire face à l’indécision
Image par 99mimimi de Pixabay

La liberté et l’indécision : un dilemme humain

La liberté est à la fois un don et un fardeau pour les êtres humains. Elle nous offre la possibilité de choisir, mais cette même liberté peut devenir une source d’angoisse et de souffrance. Plutôt que de nous réjouir de notre capacité à faire des choix, nous sommes souvent paralysés par l’idée de devoir prendre une décision. C’est là que l’indécision s’installe, rendant chaque choix un défi.

L’autre jour, j’ai demandé sur la fanpage du blog quels sujets vous aimeriez que j’aborde, et j’ai été surpris par le nombre de personnes qui m’ont demandé de parler d’indécision. J’avais écrit sur de nombreux sujets, mais celui-ci, aussi universel qu’il soit, n’avait pas encore été exploré. Je suis ravi d’avoir posé la question !

Notre problème principal n’est pas tant l’indécision en elle-même, mais l’incertitude qui l’accompagne. Nous cherchons des garanties dans nos choix, mais la vérité est que rien dans la vie n’est certain. En cherchant à tout prix des certitudes, nous finissons par prendre des décisions qui ne reflètent pas vraiment qui nous sommes ou ce que nous voulons, ce qui peut nous mener à un cycle d’auto-sabotage difficile à briser.

Est-il important de peser le pour et le contre et de rester réaliste ? Absolument. Mais il est tout aussi crucial de prendre des décisions avec un haut niveau de conscience, en étant attentif à notre réalité interne et externe.

Si nous sommes souvent capables d’analyser les aspects externes (obstacles, conditions, options, difficultés, etc.), nous négligeons souvent notre réalité interne. C’est pourquoi je vous propose de considérer les réflexions suivantes chaque fois que vous êtes confronté à l’indécision.

Qu’est-ce qui vous motive à choisir chacune des options qui s’offrent à vous ?

Séparez chaque option dont vous disposez. Examinez maintenant chacune d’elles, une à la fois, et répondez :

Qu’est-ce qui me motive à envisager cette option ?

  • Est-ce la peur ?
  • Le rêve ?
  • La joie ?
  • L’insécurité ?
  • La colère ?
  • L’amour ?
  • La paresse ?
  • Si vous choisissez cette option, quelle est, selon vous, la principale émotion qui vous a guidé ?

Soyez très honnête avec vous-même dans vos réponses.

Lorsque vous avez fini de réfléchir à toutes les options, examinez-les à nouveau et répondez : est-ce l’émotion que je veux guider ma vie ?

Comment veux-tu vivre ta vie ?

Utilisons notre imagination. Imaginez que vous avez 90 ans et que vous avez commencé à écrire une autobiographie.

  • Que voulez-vous écrire dessus ?
  • Quelle est l’histoire que vous voulez raconter et que vous avez vécue ?
  • Que ne voudriez-vous pas atteindre la vieillesse sans avoir fait ?

Soyez honnête, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, meilleure ou pire. Peut-être que vous voulez écrire un livre d’aventures, une romance ou l’histoire d’une vie tranquille et simple, cela n’a pas d’importance. Soyez juste réaliste, vous faites cela pour vous.

Après cette réflexion, essayez de relier vos possibilités de choix à l’autobiographie que vous aimeriez écrire. Comment chaque option façonne-t-elle ce que vous voulez vivre ?

Quelle est la pire chose qui pourrait arriver si vous prenez cette décision ?

Si la peur est la principale raison de votre indécision (c’est généralement le cas !), cette question peut vous aider beaucoup. Peut-être que vous voulez choisir une voie, mais vous avez trop peur de ce qui va se passer. Vous êtes-vous déjà demandé quelle était réellement la pire chose qui puisse arriver ? Cette décision pourrait-elle provoquer quelque chose de terrible comme, je ne sais pas, la mort de quelqu’un ? Pourriez-vous être gravement blessé ? Ou est-ce que le pire qui puisse arriver est de devoir faire face à une déception, à un « non » ou à un nouveau départ ? Ce n’est pas la fin du monde, n’est-ce pas ?

Une fois cette question répondue, vous réaliserez peut-être que votre peur est exagérée et que vous ne prenez pas un si gros risque. Et la peur diminuera en ampleur. Et les choses deviendront plus simples.

Il est également important de se rappeler que vous pouvez toujours choisir à nouveau. Une mauvaise décision ne gâchera pas votre vie pour toujours. Vous pouvez toujours choisir de vous pardonner, de revenir en arrière et de faire amende honorable. Ce n’est pas la fin du monde.

Qui décide ?

Examinez vos options et répondez : si je choisis x, qui a fait ce choix ? Si je choisis y, qui aura choisi ? Puis-je vraiment dire que j’ai choisi ?

Soyez celui qui décide. Acceptez la responsabilité. Prenez votre vie entre vos mains. Elle est à vous. Propre expérience : lorsque vous laissez quelqu’un d’autre décider quelque chose pour vous différemment de vous, une seule personne sera heureuse, et ce n’est pas vous.

Cela fait bien plus mal de prendre une mauvaise décision parce que vous vous laissez influencer par quelqu’un d’autre que de commettre une erreur en assumant la responsabilité de votre décision. Dans le deuxième cas, vous faites une erreur, mais vous avez la conscience tranquille d’avoir essayé. Au début, vous vous sentez complètement idiot. Je le répète : expérience personnelle.

Comment vous sentirez-vous ?

Au début, vous pourriez vous sentir soulagé d’avoir fait le choix « le plus sûr », mais ensuite ? Ce choix continuera-t-il à vous rendre heureux, continuera-t-il à avoir du sens pour vous ?

Faites un exercice de visualisation : imaginez que vous avez choisi l’option x.

  • Comment vous voyez-vous vivre cette décision ?
  • Comment vous sentez-vous ?
  • Bien, heureux, excité, en paix ?
  • Ou triste, refoulé, bouleversé, découragé ?

Faites de même avec les autres options et rappelez-vous : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, ni de meilleure ni de pire. Voilà votre vérité. Soyez honnête et ces réponses vous aideront à gagner en clarté.

Quel est le besoin interne auquel vous souhaitez répondre ?

Tout ce que nous voulons réaliser à l’extérieur est lié à un besoin interne. Par exemple : vous voulez une relation qui est quelque chose d’extérieur. Mais vous voulez une relation non seulement pour avoir une relation, mais parce que vous voulez satisfaire, par exemple, votre besoin intérieur d’affection. Ou vous voulez avoir de l’argent pour acheter quelque chose. Vous ne voulez pas ce « quelque chose » juste pour l’avoir. Vous souhaitez qu’il réponde à un besoin intérieur : sécurité, estime de soi, tranquillité…

Cela vaut la peine d’investir un peu de temps pour réfléchir au besoin interne auquel vous souhaitez répondre avec ce problème, car il s’agit toujours de besoins internes. Tenez-en compte.

Êtes-vous dans les meilleures conditions pour prendre une décision importante ?

Évitez autant que possible de prendre des décisions importantes sous la pression, le stress, l’anxiété ou le désespoir. Personne ne peut penser clairement dans ces états. Si possible, respirez profondément, mettez le problème de côté et revenez lorsque vous serez plus équilibré.

Conclusion : Accueillir la liberté de choisir

L’indécision est une expérience profondément humaine, enracinée dans notre désir de sécurité face à une vie remplie d’incertitudes. Pourtant, chaque décision, même imparfaite, fait partie de notre parcours. En prenant le temps d’explorer nos motivations, de visualiser l’avenir que nous souhaitons, et de reconnaître les émotions qui guident nos choix, nous pouvons mieux comprendre ce qui nous pousse à hésiter.

Faire face à l’indécision, c’est apprendre à écouter à la fois notre réalité externe et notre réalité interne, à reconnaître nos peurs sans leur permettre de dicter notre vie, et à accepter la responsabilité de nos choix. En fin de compte, la liberté de choisir, bien qu’angoissante, est aussi une opportunité de vivre une vie qui nous ressemble vraiment.

Ainsi, la prochaine fois que vous serez confronté à un choix difficile, souvenez-vous que l’important n’est pas d’éviter les erreurs, mais d’apprendre à avancer avec conscience et intention dans l’incertitude. Après tout, la vie n’est pas une question de trouver les bonnes réponses, mais de poser les bonnes questions.

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Publié par Jean-Charles Réno

À propos de l’auteur: j'aime la nature et l'écologie mais je m'intéresse aussi à la psychologie et la spiritualité, je pense que tout est lié. Je suis arrivé dans l’équipe d’ESM en 2016 après avoir étudié en Angleterre et passé plusieurs années en Australie . Depuis toujours, je suis soucieux de la nature et de mon impact sur l’environnement. Ainsi, par le biais d’informations, j’essaie de contribuer à l’amélioration de l’environnement et de jouer un rôle dans l’éveil des consciences afin de rendre le monde un peu meilleur chaque jour.

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