5 façons pratiques de calmer un esprit qui suranalyse
Nous sommes nombreux à nous considérer comme des « gens positifs ». Ou du moins, nous essayons de l’être autant que possible. Parfois, cependant, nos pensées prennent le dessus sur nous.
Penser à un problème peut provoquer une surabondance d’autres pensées à venir, ce qui provoque une spirale sans fin de suranalyse. Si l’on réfléchit trop à quelque chose, nos pensées sont capables de provoquer un stress inutile et même nous donner l’impression de perdre la tête.
« Plus vous réfléchirez, moins vous comprendrez ». – Habeeb Akande
Cette citation est pleine de vérité. Combien de fois vous est-il arrivé de ne pas penser à quelque chose, quand tout à coup, venant de nulle part, la réponse vient à vous ?
Cela m’arrive tout le temps. Quand nous pensons à quelque chose qui s’est produit, et que nous essayons de l’analyser, nous créons parfois des problèmes qui n’étaient pas là au départ.
Suranalyser peut provoquer de graves problèmes dans vos relations et avec votre santé mentale. Voici 5 façons de calmer un esprit qui suranalyse :
1. Ne vous faites pas de reproches
Les suranalyseurs ont souvent tendance à se faire des reproches lorsque les choses vont mal. Ils observent une situation et l’analysent à part, en essayant de trouver ce qu’ils auraient pu faire différemment.
N’oubliez pas de ne pas vous faire de reproches. Les choses arrivent quand elles arrivent, et si vous n’avez pas fait quelque chose de mal intentionnellement, alors vous ne pouvez rien vous reprocher. La vie devient parfois compliquée, mais il n’y a aucune raison de vous reprocher constamment ces complications.
2. Acceptez le changement comme une partie de la vie
Le changement est inévitable. Vous ne pouvez pas contrôler tous les aspects de votre vie, et cela ne fera que causer plus de frustration si vous essayez. Il y a certaines choses que vous pouvez contrôler, et donc vous devriez travailler dessus comme vous le souhaitez.
Mais certaines choses seront toujours hors de votre portée et il est inutile de vous en inquiéter.
Bouddha a dit : « Si un problème peut être résolu, ce n’est pas la peine d’être malheureux. Si un problème ne peut pas être résolu, être malheureux n’y changera rien. »
3. Laissez les « et si »
« Et si » est un outil puissant pour l’esprit qui suranalyse. Il peut vous faire prendre des chemins que vous n’auriez jamais osé emprunter avant. C’est exactement la raison pour laquelle vous devriez laisser les « et si ».
Il y a de nombreuses possibilités à prendre en considération, mais pas quand elles vous conduisent à un monde avec uniquement des aspects négatifs. Concentrez-vous davantage sur le présent, et non pas sur ce qui aurait pu, ou ce qui pourrait être.
4. Méditez.
Je sais, je sais, la méditation est la chose la plus difficile pour quelqu’un qui réfléchit constamment. Cela étant dit, je crois qu’il y a un moyen de contourner le problème de «ne pas être en mesure de faire taire l’esprit.»
En tant que personne qui suranalyse, j’ai découvert que l’utilisation des mantras pendant la méditation, en association à la respiration détendue, améliorait mon état méditatif et me laissait avec plus de clarté. « Om Mani Padme Hum » est l’un de mes préférés.
Le lama bouddhiste, Kalu Rinpoché a dit: «Grâce au mantra, nous ne nous accrochons plus à la réalité de la parole et aux sons rencontrés dans la vie, mais à l’expérience comme essentiellement vide. Puis la confusion de l’aspect de la parole de notre être se transforme en prise de conscience éclairée « .
5. Soyez patient avec vous-même.
Notre autopersuasion est très puissante. Ne soyez pas dur avec vous-même quand votre esprit passe la 5ème. Ralentissez, respirez, et concentrez-vous. Soyez patient avec vos progrès et parlez-vous avec gentillesse, des mots d’encouragement. La suranalyse a mis du temps à se développer et il faudra du temps pour désapprendre.
bonjour à vous,je suis dans ce cas là et cela m’épuise.Tout décortiquer après une soirée,repenser aux discutions,analyser les comportements,les infos,refaire le monde etc….mais bizarrement mon cerveau réclame ce shoot de pensées,de réflexions qui comme vous le dites nous perds dans le labyrinthe du rêve ou du n’importe quoi.Où est parti mon insouciance, ma légèreté d’esprit,mon âme d’enfant qui faisait de moi une personne HEUREUSE?
pas d’accord à 100%… je sais que tout est dans l’interprétation que l’on en fait mais ici, c’est grâce aux « et si » que j’ose emprunter des chemins que je n’aurais jamais osé emprunter avant. Bien à vous.
attention au jargon abscon J/M
mais c’est bien vu
je suis toute a fait d’accords avec vous, d’ailleurs , j’ai attrapé un sacret trouble qu’on appelle le trouble délirant a cause de cette sur-analyse qui m’a fait tourné la tete pendant plus de 10 ans, suite a une situation difficile a laquelle j’ai été confrontée dans le passé. Alors pour m’en sortir, j’ai consulté un psychiatre qui m’a bourré de médicaments prescrit pour personnes schizophrène. rien que pour faire calmer le cerveau et l’empêcher de sur-analyser tout le temps . Aujourd’hui, j’ai compris qu’il faut faire autrement si on veut que notre esprit fonctionnent dans le bon sens. et les techniques dont vous venez de parler constituent de bons moyens pour contourner ce problème et retrouver une paie intérieure.