Il y a quelques années, j’ai décidé de faire un long travail sur moi-même dans mon développement personnel afin d’établir des limites saines, car j’ai beaucoup de mal à dire « non ».
Par exemple, j’ai beaucoup de peine quand je vois quelqu’un dans la tristesse ou la colère… je fais de nombreux efforts pour rendre les autres heureux.
Mais en faisant cela, j’ai fini par me perdre dans le processus. J’étais épuisé, j’en étais même venu à oublier pourquoi je faisais ce que je faisais, j’étais devenu l’ombre de moi-même.
J’ai vécu une transition, où la joie que je ressentais était devenue du ressentiment.
Mon manque d’énergie a laissé place à la dépression, à la colère, à la tristesse et à la confusion. Le vide s’est infiltré dans tous les coins de ma vie personnelle et professionnelle.
Pourtant, j’étais le seul responsable de mon état. J’avais choisi de donner, comme L’Arbre au grand cœur.
La leçon que je souhaite partager, c’est qu’il est essentiel de s’aimer soi-même. Si je possédais des limites d’énergie inépuisables, j’aimerais donner indéfiniment. Mais nous vivons dans un monde physique avec des besoins physiques.
Au-delà du monde physique, il existe le concept sous-jacent d’équilibre énergétique.
J’ai ignoré ce concept…. J’ai réussi à me convaincre que la joie de donner sans compter me permettrait de tenir. Dans une certaine mesure, oui, mais il restait néanmoins un problème.
Nous ne pouvons pas récupérer l’énergie que nous avons donné aux autres.
Et je tiens à dire que l’acte de donner prend de nombreuses formes, qu’il s’agisse de donner gratuitement des produits et des services ou de conseiller à toute heure du jour et de la nuit.
Vous avez une responsabilité active envers vous-même. Il est important de vous honorer en établissant des limites saines. Il n’est pas productif de toujours donner de manière illimitée.
Vous ne rendrez service à personne si vous laissez votre flamme s’éteindre. Ce qui est le plus productif, c’est de donner quand on est la meilleure version de soi-même.
Bien qu’il soit important de traiter les autres comme vous aimeriez que l’on vous traite, je veille constamment à m’aimer comme j’aime les autres. En retour, j’ai découvert que je pouvais aimer les autres plus généreusement mais d’une façon durable.