Les arbres sont les êtres les plus spirituellement avancés sur Terre.
Ils sont constamment dans un état méditatif et communiquent entre eux dans un langage subtile.
Les arbres peuvent nous aider à ouvrir notre canal énergétique et faciliter la guérison des blocages énergétiques. Entretenir une relation avec des arbres est nourrissant et aboutit à des résultats positifs et bénéfiques pour tous.
Voici comment les arbres nous aident à guérir:
1. Ce sont des guérisseurs et des amis
En tant qu’êtres très spirituellement avancés, ils coexistent avec la nature et les êtres humains. Les arbres sont très intelligents. Ils ont un sens du toucher développé, et ont aussi des émotions conscientes.
Les arbres ont la capacité de vous calmer quand vous êtes sous stress et peuvent mettre fin à vos malheurs. Cependant, cette relation doit se fonder.
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2. Ils ont des pouvoirs de guérison
Les maîtres taoïstes ont observé que les arbres ont non seulement le pouvoir de transformer le dioxyde de carbone en oxygène, mais ont aussi la capacité d’absorber toute énergie négative et de la convertir en énergie utile.
Les arbres sont profondément enracinés dans la terre. Et plus ils sont ancrés solidement dans le sol, plus ils atteignent le ciel. Les arbres sont les êtres vivants les plus sages, car ils sont en mesure d’absorber les énergies vitales de la terre et les forces universelles des dimensions supérieures.
3. Il vous faut choisir un arbre avec lequel vous voulez collaborer
Tout au long de l’Histoire, les arbres ont été utilisés à diverses fins thérapeutiques et médicinales et pour cela, les grands arbres ont toujours été le premier choix, en particulier les Pins.
Ils diffusent un puissant pouvoir du Chi, nourrissent le système sanguin, renforcent le système nerveux, et assurent la longévité. Les grands arbres comblent l’âme et l’esprit.
Les Pins sont connus pour être des arbres immortels. Bien qu’ils soient le meilleur choix, de nombreux autres arbres ou plantes peuvent aussi être utilisés. Les arbres les plus grands contiennent le plus d’énergie.
Les arbres les plus puissants sont généralement ceux qui poussent près de l’eau. Certains arbres sont plus chauds ou se réchauffent plus vite que d’autres, et certains sont plus froids ou se refroidissent plus rapidement que d’autres.
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Voici certains des arbres qui ont l’énergie pour guérir et avec lesquels vous pouvez choisir de collaborer:
1. Les Cyprès et les Cèdres font chuter la température et fournissent de l’énergie Yin.
2. Les Saules protègent des vents secs en éliminant l’excès d’humidité du corps, en réduisant la pression artérielle et en renforçant les voies urinaires et la vessie.
3. Les Ormes aident à renforcer l’esprit et l’estomac.
4. Les Érables luttent contre les vents secs et aident à réduire les douleurs
5. Les arbres de Banyan purifient le cœur humain et aident à éliminer l’humidité corporelle.
6. Les Canneliers aident à combattre le rhume du cœur et les maux d’estomac
7. Les grands Sapins aident à réduire la transpiration et à soigner les fractures osseuses.
8. Les Aubépines facilitent la digestion, renforcent l’intestin, et luttent contre l’hypertension artérielle.
9. Les Bouleaux baissent la température corporelle, éliminent l’humidité du corps et aident à désintoxiquer le corps.
10. Les Pruniers régénèrent la rate, l’estomac, le pancréas et calment l’esprit.
Établir une communication avec un arbre
Pour pouvoir communiquer avec un arbre, vous devez comprendre et intégrer le fait qu’il s’agit là aussi d’un être vivant avec de nombreuses émotions. Quand vous parlerez à un arbre, vous remarquerez qu’il vous répondra aussi. Lorsque vous choisissez de collaborer avec un arbre, vous devez prendre conscience qu’il fait partie de vous, et qu’il tente de vous dire d’être humble et humain avec lui.
Les arbres ont le pouvoir de déverrouiller votre intuition et de vous aider dans votre cheminement spirituel.
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Je vais tous les jours me balader dans la forêt en vélo je m y sens bien et protéger ,le fait d y passer je sais que je trouve de l énergie mais cela a t il un effet sur ma santé ,un effet qui me maintienne en bonne santé ? Car je remercie tous les jours ma forêt de ce bien être ?,merci
… Soudain, au tournant du sentier, apparaît le golfe, encadré par deux hauts murs de pierre. Plus j’avance, plus l’horizon s’élargit et m’offre le spectacle de ces eaux calmes, assombries par un ciel chargé, mouvantes sous le vent qui se renforce, chahutant les embarcations retenues par leur ancre. Les câbles des mâts cliquettent en un concert métallique. J’atteins la plage sans fouler le sable humide. Je la longe sur la gauche en empruntant un étroit passage surélevé, tout en pierre, qui la surplombe à un mètre et demi de hauteur […] Connaissant chaque brun d’herbe de ces lieux enchanteurs, je poursuis mon chemin jusqu’à une longue rangée de cyprès séculaires au tronc énorme. Lors des grandes tempêtes, des vents puissants ont sculpté ces arbres vénérables, les déformant jusqu’à leur plier l’échine. Malmenés, torturés, à travers les siècles, ils ont tenu bon, ils se sont aguerris, devenant majestueux, imposants.
Je contemple cette ligne de cyprès qui ont su braver les pires intempéries ; je les respecte, au point d’avoir jeté mon dévolu sur l’un d’entre eux, le plus massif, le plus noueux. Je lui ai même trouvé un nom, à moins que ce soit lui qui me l’ai soufflé : Arrael. Pourquoi l’ai-je ainsi désigné ? Arrael comme Arradon ? El comme la finale d’un prénom angélique ?… Souvent, il me prend l’envie de le rejoindre, comme s’il m’appelait ou que je cherchais quelque réconfort en sa présence tutélaire. Je viens là, par grand soleil avec un livre, une gourde, et je m’assois à l’ombre de son ample manteau de verdure. Mais aujourd’hui il pleut méchamment. Je vais m’abriter sous sa voûte protectrice, sans m’éterniser. Me voilà parvenu devant son énorme tronc gris clair (en fait deux troncs soudés à la base). Cinq hommes se tenant par la main arriveraient à peine à l’encercler.
« Bonjour Arrael. Me voilà revenu, mon vieil ami ! Cette fois, je ne compte pas demeurer longtemps en ta compagnie. Tu vois, j’ai pris un bouquin, mais cette vilaine pluie m’empêche de l’ouvrir. »
Malgré tout, je me blottis dans le creux de son large tronc, comme un enfant tout contre son aïeul, rassuré. De cet abri, j’observe les eaux sombres du golfe et le ciel immense, lourdement chargé de noirs nuages. Quel spectacle fantastique, à la fois ténébreux et captivant : les parcs à huîtres, statiques sous les cordes pluviales, la surface marine piquetée de milliers de pointes d’eau, quelques blanches embarcations malmenées par l’agitation aquatique, et les îles, simples rochers ou étendues de terre arborées, éternelles et sereines, constantes et vigilantes, telles des sentinelles naturelles pour sauvegarder ce golfe paradisiaque à travers les époques… Malgré ce temps de chien, dans mon refuge, je me sens bien, reposé, heureux de vivre cet instant unique, magique, seul avec mon arbre. Soudain, une voix m’interpelle, distincte :
« Alors, Arsène, comment te sens-tu entre mes racines, ainsi adossé à mon gros tronc ?
– Ce n’est pas possible… tu parles, Arrael ?, je réponds à l’arbre, presque épouvanté.
– Oh, ne panique pas. Je ne vais pas te dévorer. Nous sommes de vieux amis, non ?
– Oui, bien sûr. Pardonne-moi ma stupéfaction. Je t’ai toujours parlé, en pensée, sans me douter que tu m’entendais vraiment. Je n’imaginais même pas qu’un arbre puisse comprendre quoi que ce soit.
– Ah, comme tous les hommes, tu crois que nous les arbres, nous ne sommes que des plantes qui poussent comme ça, sans raison, sans perception, sans intelligence !
– J’ai entendu bien des choses intéressantes de la part de scientifiques, sur cette « intelligence » de la nature, ses modes d’adaptation à l’environnement, aux types de communication entre les différentes espèces végétales, arbres et champignons, par exemple. Mais, je n’aurais jamais cru pouvoir m’entretenir un jour, humainement parlant, avec un arbre, l’aurais-je même choisi comme ami.
– Et pourtant, c’est bien ce qui se produit. J’ai perçu tes pensées intimes, ton désir de trouver en moi un confident, et cela depuis ton enfance. Alors, j’ai accepté ta proposition. Tu m’as « adopté » et moi, je t’ai protégé tout au long de ton existence. J’ai toujours été là pour t’inspirer, te donner des conseils de sagesse, où que tu sois.
– En somme, tu es mon « ange gardien » ?
– On peut dire comme ça. Tu n’y as sans doute jamais songé, mais tous les êtres vivants, animaux (règne dont tu fais partie), végétaux et même minéraux, tous possèdent une âme, selon la volonté du Créateur de toutes vies. Nous existons tous, aimons et souffrons à notre manière, selon notre composition, nos prédispositions, nos capacités ; et tous, nous détenons une âme, même si beaucoup l’ignorent ou s’en moquent. L’âme existe bien et anime chaque être, intérieurement, au plus intime, pour s’en détacher, le moment venu, et entrer dans l’Éternité de l’Au-delà, invisible à vos yeux. Mais cela est une autre histoire…
– Toute ma vie, tu m’as accompagné en pensée, tu m’as inspiré ! Je ne prenais pas au sérieux toutes mes conversations avec toi, même si je me sentais apaisé auprès de toi, même s’il me semblait t’entendre me parler au plus profond de moi.
– Oui, c’est la réalité, même si cette réalité t’échappe lorsque tu te crois conscient. Et puisque tu m’as choisi pour ami, je demeurerai avec toi tout au long de ton existence terrestre, et au-delà… Tu es bien le seul d’ailleurs, depuis les nombreux siècles que je vis, à avoir désiré partager cette singulière amitié. Et pourtant, que de monde j’ai vu passer sur ce sol et sur le golfe. Sans pouvoir me déplacer d’un pouce, j’ai observé bien des choses étonnantes au fil de l’Histoire : les hommes et les femmes se transformer avec les modes, leur langage évoluer, des générations de couples venant s’embrasser sous mes ramures, des navires de pêche glisser sur les eaux, entre les îles qui elles aussi changeaient d’aspect. Mais j’ai également été témoin des guerres qui se sont succédé, de navires armés qui vomissaient des soldats se ruant par centaines sur la rive ; plusieurs d’entre eux se sont entretués autour de mon tronc. J’ai souffert quand d’autres hommes, munis de grandes scies, m’ont amputé de grosses branches qu’ils jugeaient trop pesantes et menaçantes. Oui, sans pouvoir bouger, j’ai énormément appris sur l’intelligence et la folie des hommes, au cours du temps qui passe, ce temps imperturbable comme je le suis moi-même… »
Ce sont les dernières paroles d’Arrael qui résonnent à mes oreilles. J’ouvre les yeux. Je dois m’être assoupi. Quel rêve étrange je viens de faire. Je ne sais que penser. La pluie a cessé. Je me relève lentement, contemplant le tronc robuste et gigantesque de mon vieil arbre, avant de m’en aller, jusqu’à la prochaine fois.
« Au revoir, noble ami. Je sais maintenant que tu demeures toujours avec moi. Et cela me rend énormément heureux. A bientôt ! »
Je m’éloigne en essayant de me persuader que quelque chose de réel vient de se passer. Que mon imagination délirante ne m’a pas encore une fois joué quelque tour.
Extrait du roman de Georges Billant « Un chat cool, cool, cool » https://www.facebook.com/Un-chat-cool-cool-cool-111034250303774