Pourquoi les personnes très intelligentes se sentent souvent mal à l’aise en société
« L’ignorance est une bénédiction, mais pour que la bénédiction soit complète l’ignorance doit être si profonde, qu’elle ne se soupçonne pas soi-même. » – Edgar Allan Poe
L’ignorance est-elle vraiment une bénédiction?
Beaucoup d’entre nous ne savent pas qu’il existe une corrélation neurologique entre se sentir mal à l’aise socialement et être très intelligent.
Si l’ignorance est le bonheur, l’intelligence serait-elle donc une malédiction? Y a-t-il des inconvénients à être très intelligent? Les capacités intellectuelles sont de loin le plus grand des dons qu’un être humain puisse posséder. Mais la réalité est que certains d’entre nous sont dotés d’une plus grande intelligence que d’autres; une intelligence plus élevée que la masse, mais qui est en même temps une sorte de malédiction à de nombreux égards.
Toutefois il y aurait une corrélation neurologique entre être gauche en société et être très intelligent. Bien que le raisonnement vient facilement aux gens très intelligents, ceux qui ont une intelligence exceptionnelle sont caractérisés par des sentiments d’appréhension et de malaise social, et sont catalogués comme des génies handicapés ou socialement démunis.
Les personnes très intelligentes ne sont pas des zouaves sociaux, ils voient tout simplement le monde sous un autre angle. Les gens qui sont socialement anxieux sont généralement très intelligents, et vice versa. Voici pourquoi être très intelligent est à la fois une bénédiction et une malédiction:
1. Ils suranalysent les réactions
Les gens très intelligents ont un sens aigu du détail. Ce sont de grands penseurs qui analysent constamment tout ce qui se passe dans leur vie et hors frontières. Ils ont tendance à réfléchir à tout ce qu’ils disent et font, et étudient aussi le comportement des autres pendant une longue période de temps, ce qui au final interfère avec leurs relations interpersonnelles.
En outre, en sur-analysant les choses, ils créent une distance par rapport aux conversations ordinaires qu’ils estiment avoir ont une faible valeur.
2. Ils doutent constamment d’eux-mêmes
En possédant un point de vue plutôt objectif, les gens très intelligents ont tendance à être plus conscients d’eux-mêmes, avec un degré plus élevé de conscience de soi, et doutant constamment d’eux-mêmes.
Cette conscience de soi rend ces personnes super conscientes, plus aptes à exercer un jugement critique dans un contexte social. Ils oublient parfois de juste surfer sur la vague, et deviennent frustrés dans les interactions sociales.
3. Ils ont des normes élevées
Les gens très intelligents savent exactement ce qu’ils veulent, de ce qu’ils parlent, et ont des connaissances dans tous les domaines de la vie. C’est la raison pour laquelle ils ont tendance à avoir de grandes attentes, à la fois d’eux-mêmes et de ceux qui les entourent. Ils savent comment gérer les situations logiques… mais cependant les situations sociales ne sont pas logiques.
Lorsque leurs attentes s’ancrent dans la réalité brutale de la vie, ils deviennent anxieux.
4. Ils détestent les conversations futiles
Les gens ordinaires ragotent, se moquent les uns des autres, font des choses stupides pour s’amuser, et discutent de choses banales comme la nourriture, les cosmétiques et le football lors d’une conversation. Les gens très intelligents se retrouvent hors de propos en socialisant car ils ont du mal à avoir de l’enthousiasme en se joignant à ce genre de conversations.
« Les grands esprits discutent des idées; les esprits moyens discutent des événements; les petits esprits discutent des gens. » – Eleanor Roosevelt
5. Ils arrivent à détecter l’état d’esprit de ceux qui les entourent
« Se connaître soi-même est la première des composantes de l’intelligence émotionnelle. Se connaître soi-même, ça veut dire comprendre en profondeur les émotions, les forces, les faiblesses, les besoins et les impulsions de quelqu’un.
Les personnes qui se connaissent bien elles-mêmes ne critiquent jamais trop et n’ont jamais d’attentes inatteignables. Elles sont plutôt honnêtes – avec elles-mêmes, et avec les autres. » – Daniel Goleman
C’est pour cela qu’ils choisissent parfois de prendre des distances…
6. Ils sont souvent anxieux et tendus
Des psychiatres du SUNY Downstate Medical Center à New York ont découvert qu’il y a un lien entre des niveaux élevés d’intelligence et des niveaux accrus d’anxiété.
Un esprit anxieux examine sans cesse des idées nouvelles, des informations et des expériences sous nombreux angles différents. Ainsi, les personnes très intelligentes trouvent souvent que l’engagement social est trop accablant.
7. Ils sont bien isolés
Les gens très intelligents pensent de façon analytique, même quand il s’agit des relations interpersonnelles. Ils ont plus de mal à s’ouvrir étant donné que leur cerveau analytique ne cesse de réfléchir aux situations passées auxquelles ils ont survécu.
8. Ils cachent leur vulnérabilité
Les gens très intelligents apprennent de leurs erreurs et changent leur comportement en raison des échecs enregistrés. Cependant, cette attitude prudente les prive d’aptitudes sociales essentielles.
Car peu veulent interagir avec quelqu’un qui ne veut pas partager ses expériences, qui envoie par mégarde un signal qu’il est froid ou distant, qui n’a jamais échoué.
9. Ils finissent par avoir des obsessions
Quand les gens très intelligents s’ouvrent à des sujets qui les intéressent, ils deviennent plus enthousiastes et animés qu’ils peuvent monopoliser la conversation et être assez campés dans leurs opinions, semblant quelque peu dogmatiques.
10. Ils ne peuvent éviter d’entrer en conflit
Les gens très intelligents finissent souvent par entrer en conflit avec les autres parce qu’ils peuvent parfois corriger les autres de façon involontaire, agir comme des débatteurs dotés de fortes capacités argumentatives, et laisser place à une forte concurrence intellectuelle dans les conversations sociales. Ces personnes sont si intelligentes et sont sur une telle longueur d’onde différente que cela interfère avec leur capacité à communiquer avec les autres.
« Le grand problème dans le monde c’est que les personnes intelligentes sont pleines de doutes alors que les personnes stupides sont pleines de certitudes. » – Charles Bukowski
Je trouve sa exacte parce que c est comme sa ke je me comporte et je ne suis pas mal du tout pour ne pas me montre eleve
Ha bon Jean….. vive ton orthographe…. Tu ne dois pas être assez anxieux il me semble 😀
L’intelligence n’a rien à voir avec l’orthographe !
Es-tu bien certain de ça ?
:p
Je suis bien d’accord .
Je suis conscient de tout cela et c’est handicapant dans la vie de tout les jours essayer en permanence de se mettre au niveau des autres c’est pas simple malheureusement on à p as le choix si on veut créer des lien sociaux mais personnellement je m’ennuie très vite des personnes qui m’entoure se qui m’empêche de créer des relation plus solide a l’heure actuel j’ai rencontrée une seule personne avec qui je peut échanger sans trop de baisse d’intérêt
Personnellement avec les femme normal je m’ennuie car pas de sujet pour parler es donc pas de lien social es je suis toujours seul car j’ai l’impression que les gens sont pas assez élevé niveau cerveau, mais quand je trouve une personne a mon niveau j’ai l’impression de revivre!!
Désolée, mais je trouve cet article emplie de clichés, comme beaucoup d’articles sur le sujet. Ceux que vous appelez les personnes intelligentes, sont en fait très divers et n’ont pas tous les mêmes problèmes en société. Cela dépend du fonctionnement cérébral lui même qui n’est pas exactement le même rien que chez les surdoués (profils laminaires et profils complexes). Cela ne leur confère pas les mêmes aptitudes sociales. Ensuite, il y a des personnes intelligentes qui cumulent les problèmes type « dys » (dyslexie, dysorthographie..) qui pourraient les desservir également en société.
Enfin, si nous situons les personnes très intelligentes dans un QI au dessus de 130, il y a aussi de grandes différences entre une personne située à 130 et des personnes situées à 150 de QI. Sans parler de la culture, qui est acquise de façon encore une fois différente selon comment la personne intelligente a été nourrie par son environnement.
J’aurais tendance à dire que votre description correspondrait à un type de personnes intelligentes: un profil complexe qui aurait développé de grandes capacités dans certains domaines, avec une grande culture, et des aptitudes sociales réduites. Forcément, là, oui, l’écart se creuse avec la majorité des gens.
Mais certains sont très bien inséré dans la société, même s’ils gardent tout de même une certaine souffrance du fonctionnement même de cette société.
Dans votre texte « Pourquoi les personnes très intelligentes se sentent mal à l’aise en société » , vous décrivez la réalité des autistes.
Oui exactement.
Enfin qqun avec une critique humble, logique et objective. ?
Ce monde est basé sur la dualité. cette dualité engendre des paradoxes.comprendre et accepter tout ceci évite les jugements inutils.l,arrogance est un frein émotionnel en ce qui concerne l,intelligence. le partage est une forme de noblesse et le jugement une forme de faiblesse.j,espère que mes pensées et mes écris seront un frein à ton arrogance et te permettrons de devenir un humain empathique et clairevoyant.
Oui, je me reconnais dans cette description, mais pour certains points, ce n’est pas vérifié chez moi.
Je dirai plutôt qu’effectivement, il n’est pas facile de se ramener au niveau des autres. Les discussions banales ne m’intéressent pas, car qu’est-ce que je gagnerais à discuter de comment va le chien du voisin ?
Certes j’ai beaucoup de problèmes à établir les liens sociaux, mais il y a un avantage très certain à être plus intelligent que son entourage : on a moins de problèmes en réalité, on fait de meilleurs choix.
Les situations sociales ne sont effectivement pas logiques, mais pour vivre sans problème dans la vie, il faut être logique ! Il faut être intelligent !
…et faire preuve d’un minimum d’humilité, également….
Une personne peut être intelligente voire très intelligente et tout simplement ne pas savoir être en société. Les compétences sociales ne sont pas innées et il faut avoir eu l occasion de les développer. On peut également être très intelligent et « accepter » de s’abaisser au niveau des autres! Avoir des discussions « banales » permet aussi de créer des liens …et ne pas parvenir à le faire , et bien pour moi cela peut être le signe d’un manque d’intérêt pour autrui…
Le sujet est très important en effet l’auteur a touché tant vérités et a donné des explication scientifique et raisonnable …merci pour la dédicace.
je pense que l’on doit comprendre « intelligentes » comme « intellectuelles » et qu’on ne parle pas ici d’intelligence émotionnelle
Cet article me decrit parfaitement ,voila pourquoi je me sent ci isolé .
Je trouve que parfois etre heureux dans la societé c!est juste d’etre Hypocrite.
Je suis d’accord,mais fait attention à ton orthographe.
Fais *
Pour quelqu’un qui critique, regarde toi avant.
Réapprend à écrire ,bonne journée .
Plutôt que d’intelligence, je parlerais plutôt d’hypersensibilité. Possible qu’on confonde parfois les deux…
Oups, je ne voulais pas écrire ça, ici !
*réapprends. Décidément….
Merci, je me retrouve totalement dans cet article ! J’avais besoin de lire ça…
je ne comprend pas pourquoi je crée de la jalousie envers mes collègues et de l,intéret envers mes chefs d,entreprise.cette jalousie me rend nerveux.j,ai un esprit annalytique clairevoyant 😥disons que j,arrive à visioner une installation électrique fini avant d,ouvrir ma caisse à outils. mais tout le monde peut avoir le don de clairevoyance s,il fait ce qu,il faut pour comme ce concentrer ,méditer et mettre de coté cette illusion qu,est la peur.une intelligence inné est une illusion, un fantasme alors qu,attendent ils pour pour se sortir les doigts dû 😨😥euh pour apprendre comme moi😧?
Bravo pour cet article très bien formulé et surtout ne tiens pas compte des critiques ! Ceux qui jugent seulement par l’écriture ou l »aurtaugrafe » ne connaissent visiblement ni l’intelligence émotionnelle et encore moins le lâcher-prise ! ??
Moi il me parle et correspond parfaitement à ce que je suis ! Continue à écrire et à être ce que tu es !
Marie-Christine
Je me reconnais dans ce que tu as écrit et je comprend tout à fait quel de genre d’intelligence tu parles. Parce qu’il y a différentes sortes d’intelligences. Moi j’ai un esprit analytique de moi-même et des autres. Je cherche toujours a comprendre le pourquoi du comment. Et souvent les actions des êtres humains ne sont pas logiques. Ils agissent et reagissent selon tellement de diverses raisons, émotions,mécanismes, expériences ou même traumatismes, que ça devient impossible d’en arriver à des conclusions analytiques. Alors ça deviens très deconcertant. Ça doit être à cause de ça que je me sens si bien par exemple avec ma chienne. Elle agis et reagi plus selon un comportement inné canin, analysable et détectable qui deviens facile à comprendre et qui est sans grandes surprises a moyen ou à long terme. Alors que l’être humain est si imprévisible en compataison. Ma chienne a maintenant 14 ans et je peux comprendre et déchiffrer beaucoup plus en elle qu’en beaucoup d’être humains que je connaisse de longue date. Je pourrais en parler encore beaucoup mais je suppose qu’encore une fois on se désinterressera de mes propos et je ne serai pas lu jusqu’à la fin. Alors j’arrête ici. Merci. ??
Bonjour Chantal, le chien lui ne triche pas (ou très peu s’il est intelligent) , contrairement à beaucoup d’humain. On arrive facilement à détecter les comportement et réactions fausses mais c’est souvent difficile de comprendre le pourquoi de ces comportements…
Ça c’est vraiment moi. Je me demande même parfois est-ce que ça va chez moi.
pour un article qui est censé nous expliquer comment mieux se comprendre, je ne comprends pas le ton des commentaires ,suis-je quelque peu dogmatique?