Bien qu’il soit presque impossible de prouver l’exactitude des doctrines religieuses dans leur ensemble, on a pu prouver au moins un aspect important du bouddhisme: les neurosciences suggèrent désormais que le corps humain est en constante évolution, donc il n’y a pas de soi constant pour les individus.
Evan Thomson, de l’Université de la Colombie-Britannique, fait référence à cette notion lorsqu’il dit que «du point de vue des neurosciences, le cerveau et le corps sont constamment en mouvement.
Il n’y a rien qui corresponde au sentiment qu’il y a un soi immuable.»
Plus précisément, le concept de neuroplasticité soutient que le cerveau est malléable, de sorte qu’il est capable de changements et de croissance à grande échelle.
Bien que ces idées puissent sembler surprenantes au premier abord, si vous y songez, elles indiquent en réalité que pratiquement tout est possible , ou que vous êtes vous-même capable d’accomplir pratiquement tout ce que vous voulez.
Cela peut ressembler au vieux cliché selon lequel «vous pouvez faire tout ce que vous voulez», mais vous avez probablement entendu dire que «tous les êtres humains ont besoin de se trouver», ces découvertes sont donc à la fois nouvelles et significatives.
Une seule chose est constante, permanente, et c’est le changement. Tout passe et rien ne demeure. Comme le disait Bouddha «Tout ce qui est sujet à la naissance, tout cela est sujet à la disparition.»
Ce qui renforce l’importance de ces idées de façon tout à fait élégante. Le professeur bouddhiste Pema Chodron disait:
« L’impermanence est un principe d’harmonie. Quand nous ne luttons pas contre elle, nous sommes en harmonie avec la réalité.»
Ces idées semblent soutenir la non-conformité, que de nombreux lecteurs apprécieront et seront soulagés de lire.
Si tout cela vous intrigue, il existe de nombreuses discussions et idées sur le bouddhisme que vous voudrez peut-être parcourir ou scruter. Tout cela vous permettra au moins de donner matière à réflexion .
« Si cette situation ou ce problème sont tels que je ne puis y remédier, alors cela ne sert à rien de s’en soucier. » Dalaï-Lama