Les ordures de l’un deviennent la maison dans l’arbre de l’autre

Récemment, je me suis surpris à rêver de nuits d’été remplies d’étoiles, de week-end de fin de saison qui débordent d’aventures, de liberté et d’excitation, de maisons dans les arbres, de cabanes et de forts, qui se dressaient comme un moyen de me retirer du monde ordinaire : une résidence permanente pour faciliter le secret de ma retraite anticipée. À travers des recherches qui devaient me mener à l’accomplissement de mes rêves, je suis tombé sur Joel Allen, un Britanno-Colombien très imaginatif qui a créé une maison secrète dans un arbre, qui se cache derrière quelques-unes des propriétés les plus riches de l’ouest du Canada. Selon lui, ce n’était pas une déclaration politique; c’est seulement à cet endroit qu’il a trouvé l’arbre parfait, après avoir passé des mois à ratisser les forêts chaque jour après le travail.

Joel a un esprit créatif qui s’appuie sur l’expérience et les défis, les deux ayant servi à donner une nouvelle vie aux plus belles ordures que Vancouver puissent offrir. En transportant chaque morceau à la main sur un terrain dangereux, il a bâti le HemLoft dans la montagne, un petit refuge en forme d’œuf perché dans les forêts anciennes de pruches de Whistler. C’était une tâche pour le moins difficile, mais cette aventure passionnante a produit une œuvre d’art que les habitants de la région de même que les explorateurs de la montagne peuvent apprécier.

Grâce à son ingéniosité, son assurance et sa volonté incroyable, Joel a construit le HemLoft entièrement à partir de matériaux gratuits dénichés sur le site américain Craigslist.

Une maison dans l’arbre

Un millier de pieds de planches de cèdre clair provenant d’un sauna intérieur, des portes à âmes pleines, des outils à piles, des tas de feuilles de verre, des bois francs de grande qualité et une pile sans cesse grandissante d’autres types de bois, le tout gratuitement.

L’approche de Joel m’a donné une confiance sans borne pour explorer mes propres processus créatifs, sachant que quand une idée vient à l’esprit, les fonds et le matériel peuvent être facilement disponibles. Tout devient alors possible, et je rêve de ratisser moi aussi des forêts à la recherche de l’arbre parfait.