Même si les gens se plaignent souvent de ce qu’ils n’ont pas, il existe une autre question qui mérite toute notre attention : ce que nous avons en excès. En réalité, les excès sont souvent plus préjudiciables que les manques, bien qu’ils mettent plus de temps à se manifester. Les manques sont immédiatement perceptibles, tandis que les excès ne le sont que lorsqu’ils éveillent notre conscience.
Nous mangeons trop (prenez soin de vous), nous travaillons trop (vous êtes fatigué, n’est-ce pas ?), nous accumulons trop d’objets (jetez un œil dans vos armoires), nous nous préoccupons trop de l’opinion des autres…
Les excès, qu’ils soient matériels, émotionnels ou comportementaux, peuvent avoir des conséquences profondes sur notre vie et notre bien-être. Dans une société de consommation où l’abondance est souvent valorisée. Il est facile de tomber dans le piège de l’excès sans même s’en rendre compte.
Il y a un excès de soucis et une accumulation de « graisse » dans différents domaines de notre vie.
Généralement, nous possédons davantage que ce qui est nécessaire pour être heureux. Mais nous persistons à croire que notre bonheur est entravé par un manque quelconque. En réalité, ce qui nous fait défaut, c’est l’adoption d’un mode de vie plus ouvert, authentique et émancipé.
Tout excès dans notre vie requiert du temps et de l’énergie pour être géré. Un surplus de vêtements, un amoncellement d’objets, un entassement de souvenirs — ne conserver que ceux qui sont précieux, pour les leçons apprises ou la joie qu’ils ont procurée —, une multitude d’obligations, une vie menée dans la précipitation.
Nous bénéficierions tous de l’adoption d’un certain degré de minimalisme (sans tomber dans l’excès, car cela aussi peut devenir excessif). Nous avons la possibilité de réinventer notre mode de vie pour qu’il s’aligne sur nos besoins réels. Il n’est pas impératif de se limiter au strict nécessaire. Un peu de superflu est acceptable, à condition d’éviter les excès habituels.
5 raisons pour lesquelles les excès sont généralement plus nocifs que les manques
Voici quelques réflexions sur les impacts des excès :
1. La surconsommation
L’excès de consommation peut mener à un gaspillage de ressources précieuses et à une augmentation significative de la pollution et des déchets. Cela contribue non seulement à des problèmes environnementaux comme le changement climatique, mais aussi à une inégalité croissante, car les ressources pourraient être mieux distribuées et utilisées de manière plus durable.
2. La santé physique et mentale
Les excès alimentaires ou de substances peuvent nuire gravement à la santé physique, entraînant des maladies chroniques telles que l’obésité ou le diabète.
De même, l’excès de travail ou de stress peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, provoquant de l’anxiété, de la dépression, ou même des addictions comportementales
3. Les relations sociales
Dans les relations, qu’il s’agisse de dépendance ou de négligence, cela peut entraîner des tensions et des conflits. Vous devez avoir des relations équilibrées basées sur le respect mutuel et l’indépendance pour maintenir des liens sociaux sains.
4. L’économie
L’excès de dépenses peut conduire à des dettes personnelles et à des crises économiques. Une gestion prudente des finances est essentielle pour la stabilité économique individuelle et collective, évitant ainsi les pièges de la surconsommation et du surendettement.
5. La développement personnel
L’excès de confiance peut mener à l’arrogance, tandis que l’excès d’auto-critique peut conduire à une faible estime de soi. Un équilibre entre la confiance en soi et l’humilité est nécessaire pour un développement personnel sain et pour éviter les pièges de l’excès de confiance ou de l’autocritique destructrice.
Vivez mieux avec moins.
Cela apporte une si merveilleuse sensation de légèreté et de bonheur que nous devrions tous au moins en faire l’expérience. Dans le meilleur des cas, nous apprenons et adoptons un nouveau style de vie.
Ceux qui entreprennent des changements réalisent rapidement l’ampleur des excédents accumulés et découvrent qu’ils peuvent vivre aussi bien, voire mieux, avec beaucoup moins.
Lorsque nous partons en camping, un simple sac à dos suffit…
Libérez-vous des excès de toutes sortes : excès d’information (souvent, il ne s’agit que de bruit inutile), de produits et de services (le consumérisme peut être un échappatoire pour éviter de faire face à notre propre existence et au vide que nous tentons vainement de combler par des achats), relations excessives (toutes ne méritent pas notre investissement).
Vivez plus avec moins, expérimentez un certain niveau de minimalisme.