L'univers sait ce qu'il fait : il sait ce qu'il faut et sait ce qu'il apporte

« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »
Antoine de Saint-Exupéry

Il y a beaucoup de gens qui ne croient pas à ce discours sur la vie ou l’univers, sur l’énergie, sur la récolte de ce que vous semez. Il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas avoir foi en ce que la science ne peut pas prouver, en ce que les yeux ne peuvent pas voir.

Beaucoup de ces gens, cependant, à un moment ou à un autre, auront besoin de puiser dans une force en eux-mêmes, une force qui ne se voit pas et que personne ne peut expliquer, car ce qui nous brise sans logique apparente n’est surmonté qu’en regardant la danse de l’univers.

Le monde est devenu trop matérialiste, vu la sur-valorisation de la consommation, de l’esthétique, du bonheur à tout prix, même s’il n’y a pas de prix étiqueté pour être heureux.

Pour certains, le pouvoir d’achat de leur carte de crédit vaut plus que l’humanité que l’on porte dans notre cœur. Il vaut mieux sourire faussement avec des facettes sur les dents que sourire sincèrement, mais sans argent en poche. Les likes sur les réseaux sociaux sont plus intéressants que de profiter de vrais amis au bar du coin.

Dans ce contexte, il est parfois difficile de comprendre quelque chose qui ne s’achète pas, quelque chose qui n’est pas exposé et qui ne se voit pas à l’œil nu. Mais l’essentiel, comme le disait le Petit Prince, est invisible pour les yeux.

Ce qui en vaut la peine, c’est ce qui nous rend heureux, dans nos sentiments, ce que nous gardons dans nos cœurs et le temps ne s’efface jamais.

Et lorsque nous réalisons que le monde contient bien plus que ce qui se matérialise sous nos yeux, nous en venons à avoir une compréhension plus sensible de la vie.

Nous nous rendons compte que tout arrive en son temps et que tout passe, même les orages. Nous nous rendons compte que chaque personne traverse notre vie pour que nous apprenions quelque chose, parfois douloureusement. En fait, nous nous rendons compte que la douleur, la plupart du temps, est un moyen pour la vie de nous ouvrir les yeux sur ce qui compte vraiment, afin que nous commencions à valoriser ce qui en vaut la peine et que nous arrêtions de perdre du temps avec des futilités.

Les gens cessent d’être stupides quand ils cessent de se soucier de la stupidité. On arrête de trop souffrir quand on est capable de comprendre qu’avec le temps qui passe, on finit par comprendre beaucoup de choses qui semblent aujourd’hui inexplicables. Comprendre que rien n’est éternel et que personne n’est là pour toujours nous rend plus heureux avec ce qui existe autour de nous et fait toujours partie de nos vies.

C’est ainsi que nous perdons la peur de souffrir et devenons plus forts pour rompre avec ce qui ne va pas, avec ceux qui nous font souffrir, car nous sommes sûrs que bientôt nous pourrons nous relever et passer à autre chose.