Ne nous trompons pas, la famille est l’un des environnement où il y a le plus fréquemment les relations toxiques.
Il est beaucoup plus simple de mettre fin à la relation avec votre conjoint ou avec une amitié, que de le faire avec votre beau-papa, votre soeur, vos petits enfants, vos parents, etc.
La famille nous est imposée à la naissance et nous ne pouvons pas la choisir, ce qui nous force à nous y adapter. Nous devons donc faire contre mauvaise fortune bon coeur accepter le fait que, même si nous sommes des personnes indépendantes, il y a certaines normes auxquelles nous sommes soumis en raison de notre place au sein de notre famille.
En fait, plus la situation des deux membres de la relation toxique sera importante pour l’unité de la famille, plus il sera difficile de sortir ou de faire face à ce type de schéma.
Quoi qu’il en soit, il existe deux types de familles: les rigides et les flexibles. C’est dans les premières qu’abonde la toxicité, le résultat de l’utilisation intense et irrationnelle du pouvoir.
Le fait que quelqu’un abuse de son pouvoir implique de grandes difficultés pour entrer en relation avec quelqu’un. Cela ne nous permet pas d’exprimer librement nos sentiments et nos opinions, ou de nous montrer tels que nous sommes. Ces personnes sont des vampires émotionnels.
La plupart d’entre nous ont souffert de l’imposition, de l’envie ou du culot de quelqu’un qui, en principe, ne devrait pas nous faire de mal.
De toute évidence, nous ne pourrons pas briser cette relation, car un lien familial ne se rompt pas si facilement. Cependant, les relations sont parfois si négatives, que nous n’avons pas d’autres choix que de couper la poire en deux.
Comme ce qu’indique Laura Rojas Marcos, la plupart des conflits sont causés par les luttes de pouvoir, le sens du droit et l’absence de limites.
Par conséquent, comment pouvons-nous agir devant un frère, une belle-mère ou un cousin qui nous blesse avec ses actions ou ses mots?
Relations toxiques : 5 Clés pour les freiner dans la famille
1. En nous mettant à la place des autres: l’empathie
Cela ne signifie pas que nous devons nous soumettre à leurs souhaits, mai cela implique le maintien d’une volonté d’écouter et d’examiner ce qu’ils ont à nous dire.
Il est important que nous nous préparions à accepter la possibilité de ne pas trouver d’accord commun.
Dans ce cas, il doit y avoir un accord de respect pour faciliter la coexistence. Autrement dit, tu veux quelque chose qui n’est pas compatible avec ce que je veux, mais acceptons-le et continuons.
2. En respectant l’intimité, l’espace et le temps de chaque relation
Dans ce sens, nous devons accepter que le «non» soit la réponse, et tolérer la frustration. On dit souvent que là où il y a de la confiance, il y a du dégoût, mais nous ne pouvons pas permettre une telle chose, car un excès de confiance et d’intrusion donne lieu aux plus grands conflits familiaux connus.
Comme l’indique Rojas Marcos, «dans les relations familiales, il y a des choses qui sont considérées comme acquises alors qu’il n’y a pas encore eu d’accord. Si on entre à l’improviste dans la maison d’un enfant ou si l’on fait un appel toujours au mauvais moment, il faut être prêt à recevoir une réponse désagréable, qui marque les limites de la relation «.
3. En étant respectueux et en maintenant les principes
Dans toute relation, il est très important de ne pas dire tout ce qui nous vient à l’esprit et de passer ces pensées par le filtre de l’éducation et du respect.
Nous avons tous un proche,qui pense qu’il peut dire tout ce qui lui vient à l’esprit et que ses perceptions et ses opinions sont au-dessus de celles de quiconque.
Cela peut créer beaucoup de conflits, et il est donc important que nous prenions de la distance face à ces situations, en répondant que ses mots nous causent une douleur émotionnelle .
Relations toxiques
4. En étant assertif et en utilisant les mots magiques
Il est probable que vous ne vouliez pas le pouvoir, mais que vous vouliez seulement une liberté d’action et d’expression, pour laquelle cette personne est un obstacle majeur.
C’est aussi simple que d’exprimer un «je ne peux pas» un «je ne veux pas», un «je ne suis pas d’accord». Il est important de se sentir sûr de soi et faire usage de notre capacité à choisir.
En outre, les mots qui ferment moins les portes sont «s’il vous plaît» et «merci». Bien que nous soyons en famille, leur utilisation reste très importante.
5. En étant patient
Le fait d’être impatient nous rend plus impulsifs et nous pousse donc à être irréfléchis dans nos décisions. La capacité d’attendre et de réfléchir avant d’agir est l’un des principes les plus importants qui devraient guider vos relations, en particulier avec les membres de votre famille.
Il se peut que nous ne puissions pas résoudre les difficultés qui accompagnent une relation toxique dans la famille, de sorte que parfois, il est inévitable de prendre une décision et d’assumer les conséquences qui peuvent être vraiment dévastatrices pour la famille.
Les vampires et les prédateurs émotionnels existent dans chaque famille et dans tous les contextes. Le plus important est de savoir les identifier, de nous protéger face à eux, et de ne pas nous laisser guider par l’intensité des émotions passagères comme la colère.
Il faut garder la raison et évaluer la situation, en prenant en compte que nous avons une limite mentale et physique qui ne doit pas être dépassée.
Images reproduites avec l’aimable autorisation de bedya et Everett Collection
vous avez pas envie de parler d’amour nous sommes en 2016
Et quand tout ceci a déjà été tenté et malgré cela rien ne change dans les relations, que proposez vous ? (quand on a tout essayé mais que rien n’y fait ?) une coupure sans rancœur, juste se protéger ?
Vous dites: « La famille nous est imposée et nous ne pouvons pas la choisir, ce qui nous oblige à nous y adapter… « . Ceci voudrait dire: je n’ai pas eu de chance, suis mal tombée … Personnellement je vois les choses autrement. Nous choisissons notre famille avant de nous incarner, car c’est celle qui nous sera le plus utile pour faire les expériences que nous avons à faire: travail sur nous-mêmes, etc. Cette théorie permet de mieux comprendre, de mieux accepter, et au final de lâcher prise. Cela ne veut pas dire que c’est facile pour autant. Cette façon de voir plonge ses racines dans le spirituel, le bouddhisme en particulier.
Vous dites: « La famille nous est imposée et nous ne pouvons pas la choisir, ce qui nous oblige à nous y adapter… « . Ceci voudrait dire: je n’ai pas eu de chance, suis mal tombée … Personnellement je vois les choses autrement. Nous choisissons notre famille avant de nous incarner, car c’est celle qui nous sera le plus utile pour faire les expériences que nous avons à faire: travail sur nous-mêmes, etc. Cette théorie permet de mieux comprendre, de mieux accepter, et au final de lâcher prise. Cela ne veut pas dire que c’est facile pour autant. Cette façon de voir plonge ses racines dans le spirituel, le bouddhisme en particulier.