George Carlin, un acteur et comique américain, a écrit ce texte très profond à l’occasion de la mort de sa femme. Il est une grande source d’inspiration pour de nombreuses personnes et nous donne matière à réflexion.
Suis-je le seul à avoir le sentiment que les lumières sont allumées mais que la maison est un peu vide ? Avons-nous empêché nos esprits d’aller vers plus de conscience et de compassion? Pourquoi essayons-nous d’éteindre notre propre lumière?
Ce texte plein de sagesse qui a été souvent attribué au Dalaï Lama est en fait de George Carlin, et essaye de répondre à ces questions
Le paradoxe de notre temps
Nous avons des bâtiments plus grands, mais le tempérament plus court
Des autoroutes plus larges, mais des points de vue plus étroits
Nous dépensons plus, mais avons moins.
Nous avons des maisons plus grandes, mais des familles plus petites
Plus de commodités, mais moins de temps.
Nous avons plus de diplômes, mais moins de bon sens
Plus de connaissances, mais moins de jugement
Plus d’experts, mais plus de problèmes
Nous avons plus de médicaments, mais moins de bien-être.
Nous avons été sur la lune, mais nous avons des difficultés à traverser la rue pour rencontrer notre nouveau voisin.
A l’ère de la communication, nous avons l’informatique et l’information, nous produisons plus de copies qu’avant mais nous communiquons moins.
Nous en avons plus en quantité mais moins en qualité.
Nous sommes à l’époque des fast-foods, de la restauration rapide mais nous avons davantage de problèmes de digestion.
Notre taille a évolué mais notre esprit s’est restreint.
Nous faisons de grands profits mais avons de courtes relations humaines.
Nous avons multiplié nos possessions, mais réduit nos valeurs.
Nous parlons trop, aimons trop rarement et sommes trop souvent haineux.
Nous avons appris à gagner notre vie, sans jamais prendre le temps de vivre.
Nous avons ajouté des années à la vie, mais pas de vie aux années.
Nous avons conquis l’espace, mais pas notre espace intérieur.
Nous avons nettoyé l’air, mais pollué notre âme.
Nous avons conquis l’atome, mais pas nos préjugés.
Nous avons des revenus plus élevés, mais une moralité inférieure.
Nous sommes devenus forts sur la quantité mais faibles sur la qualité.
Ce sont les moments de fast-foods et de digestion lente, les grands hommes aux petits caractères, les gros bénéfices et les relations peu profondes.
Ce sont les temps de la paix mondiale, mais de la guerre intérieure,
Plus de loisirs, mais moins de plaisir; plus de types de nourriture, mais moins de nutrition.
Ce sont les jours à deux revenus par famille, mais plus de divorces;
Des maisons plus grosses, mais aux foyers brisés.
C’est un moment où les vitrines sont abondantes mais il y a un grand vide intérieur.
Une époque où la technologie peut vous apporter cette lettre,
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