Ce que vos émotions « négatives » essaient de vous dire

La clé de la transformation de nos cœurs et de nos esprits consiste à comprendre comment nos pensées et nos émotions négatives fonctionnent. ~ Anonyme

Comprendre ses émotions négatives est une des clés pour sentir mieux et plus épanoui

Cela peut sembler paradoxal de dire que les choses «mauvaises» ou «sombres» de vous sont en fait des qualités «claires» ou «positives». Cependant, ce n’est pas seulement une formule positive de bien-être; c’est littéralement vrai. Les choses avec lesquelles nous luttons le plus sont nos plus grandes sources d’autonomisation.

Puisque ce processus n’est pas exactement la tendance moderne de santé mentale et de bien-être, s’engager dans votre propre guérison peut sembler intimidant et sans espoir. Peu de gens ont vraiment appris à accepter leurs émotions douloureuses et réprimées, à écouter ce qu’elles ont à dire et à en ressortir plus forts.

Mais dans le monde d’aujourd’hui, il est de plus en plus difficile d’éviter, de supprimer et de se forcer à de faux états de positivité. De toute évidence, souvent les émotions «négatives» remontent à la surface et ne peuvent plus être ignorées.

Nous voyons la colère et la douleur déborder dans la sphère sociale et politique, dans les écoles, ou les quartiers, où la violence se produit, augmente et cela partout dans le monde. D’après ScienceDaily , «121 millions de personnes dans le monde sont touchées par la dépression et 850 000 se suicident chaque année.»

Il n’est pas étonnant que beaucoup d’entre nous restent coincés dans l’apathie, le pessimisme et les préoccupations. La vie nous met au défi en ce moment, et la première étape nécessaire est de réellement reconnaître que nous souffrons. Cela semble étonnamment simple, mais beaucoup de gens choisissent de combattre leurs symptômes plutôt que de s’engager à les comprendre.

Sur les réseaux sociaux, je vois beaucoup de choses illustrant notre résistance à la douleur, comme se battre contre dépression ou se battre contre l’anxiété. Et s’il est tout à fait compréhensible de vouloir vaincre la douleur que vous ressentez depuis si longtemps, la maladie mentale n’est pas quelque chose à combattre et à vaincre. Elle n’a pas besoin d’être combattue, mais plutôt d’être écoutée et respectée.

Tout comme le corps physique a une intelligence innée, le système émotionnel en a également une. Nous ne voulons pas faire la guerre aux émotions mêmes qui essaient de nous alerter d’un problème et de nous guider vers la solution. À partir d’un état basique de résistance, aucune guérison ne peut se produire.

Il y a quelques années, j’ai abandonné une relation douloureuse, j’ai déménagé dans une nouvelle maison, j’ai commencé un nouveau travail et j’ai fini mon premier tableau. J’ai grandi de tant de façons, j’ai traité plus de traumatismes et guéri plus d’aspects de moi-même que je n’aurais jamais cru possible. Pour la première fois, ma croissance et mes progrès étaient indéniables – je n’avais pas besoin de plisser les yeux pour voir que j’étais devenu plus sage, plus fort et plus capable de faire les choses dans le monde réel.

Mais ma transformation radicale n’a été ni passionnante ni facile. Ce n’était pas un combat, et ce n’était certainement pas le genre d’histoire glamour de triomphe qui devient virale de nos jours. Les circonstances de ma vie m’ont poussé dans une sorte d’hibernation, un état où je passais la plupart de mon temps à lire, à méditer, à me reposer, à pleurer et à faire tout ce que j’avais à faire.

Voici la chose à retenir en premier: la vraie guérison n’est pas un combat et une conquête, mais un processus plus doux et plus intuitif. C’est pourquoi souvent la société y résiste tant.

La vraie guérison exige que nous soyons contre-culturels. Cela nous oblige à être maladroits, à rester le vendredi soir à la maison, à faire ou à acheter des choses étranges que nous ne pouvons pas vraiment bien expliquer aux autres.

La guérison nécessite une vulnérabilité et une allégeance radicale envers soi-même.

C’est pourquoi une grande partie de ma guérison a pris si longtemps. Avant ce cheminement, je n’étais pas prêt à m’engager, quoi qu’il arrive. J’étais trop impressionnable et disposé à changer pour les autres.

La plus grande leçon que j’ai apprise est que ma «maladie» mentale n’était pas du tout une maladie ou un dysfonctionnement. En vérité, mes émotions étaient des messagers que je jugeais durement et dont j’avais essayé de me débarrasser. Mais mes émotions négatives étaient de mon côté, pas contre moi.

Les émotions négatives ne sont pas quelque chose que vous devez combattre ou corriger, pas plus que vous n’auriez besoin de combattre ou réparer votre système immunitaire alors qu’il essaie de conjurer une infection. C’est un grand malentendu de notre époque.

Beaucoup de gens ne guérissent jamais d’une maladie mentale parce qu’ils confondent les symptômes avec le problème. Les symptômes sont vos émotions négatives évidentes, mais les problèmes fondamentaux sont cachés. Par exemple, vous pouvez être déprimé parce que vous ne vous exprimez pas librement. En plus de cela, vous pouvez avoir une peur profonde d’être mal jugé ou incompris si vous vous exprimez.

Il y a souvent plusieurs couches de croyances négatives et de peurs dans notre subconscient (ou «ombre»), mais tout ce que nous voyons sont les symptômes (par exemple la dépression, l’anxiété, etc.). J’ai vécu une grande partie de ma vie en essayant de résoudre mes émotions jusqu’à ce que j’apprenne une approche beaucoup plus efficace: écouter mes émotions. Ça a fonctionné pour moi, alors peut-être que cela pourrait fonctionner pour vous aussi.

Alors, comment guérissons-nous réellement?

1. Écoutez votre «maladie» mentale.

C’est la première étape la plus simple que vous puissiez franchir. Chaque fois que vous ressentez des symptômes désagréables, quels qu’ils soient, prenez le temps de vous arrêter et d’écouter. Vous pouvez le faire à travers une simple méditation dans laquelle vous calmez votre esprit et laissez les émotions avoir un espace pour s’exprimer.

Si cela vous convient mieux, vous pouvez également écrire toutes vos émotions négatives actuelles sur papier. Il n’y a pas besoin de s’inquiéter de toute émotion en dehors de ce qui est activé dans le moment présent. Avec quoi luttez-vous actuellement? Souvent, ce sera lié à vos autres problèmes. Laissez parler cette émotion particulière.

2. Posez-vous des questions sur la «maladie» mentale.

Une autre chose que j’ai apprise est à quel point il est étonnamment facile d’obtenir des réponses de votre subconscient. Dès que ces émotions reçoivent du temps, de l’espace, de l’attention et un amour inconditionnel, elles ne perdent pas de temps à révéler ce que vous devez savoir.

Peut-être que le message est simplement que vous avez besoin de plus de temps dans votre journée pour vous reposer ou que vous devez quitter une relation. Les conseils que vous recevrez vous aideront à changer votre vie d’une manière qui apaisera vos symptômes. C’est le début d’une véritable guérison.

3. Pratiquez la gratitude pour vos symptômes.

C’est probablement la chose la plus difficile à faire de cette liste. Vos symptômes vous guident vraiment et vous alertent sur ce qui n’est pas bon dans votre vie. Cependant, nous avons passé tellement de temps à les réprimer et à les nier qu’ils nous ont souvent causé une douleur considérable.

Nos symptômes sont comme des enfants qui font des crises de colère. Si nous ne les écoutons pas, ces crises deviennent de plus en plus fortes et la colère aussi. C’est pourquoi nous devons «écouter et tenir compte » de nos symptômes comme nous le ferions avec un ami avec qui nous avons eu une dispute.

Une fois que vous commencez littéralement à remarquer comment vos symptômes vous guident subtilement vers des solutions, il devient beaucoup plus facile de vous en sentir reconnaissant (et de leur faire confiance!). Cette étape m’a demandé un peu de pratique, mais au fil du temps, j’ai constaté que je pouvais être reconnaissant pour mes symptômes sans effort.

4. Engagez-vous sur le long terme.

Au début, cela peut sembler décourageant. Mais quand je regarde en arrière, je vois que la plupart de mon temps perdu a été passé à essayer désespérément de me précipiter vers la vie «parfaite». Je voulais arriver comme par magie à quelque chose où je n’avais aucun problème émotionnel ou physique, et tout avait l’air impeccable à la surface. C’est pendant ces périodes que j’ai ressenti le plus d’insatisfaction et de douleur.

S’engager sur le long terme signifie que vous avez décidé que quoi qu’il arrive, vous ne vous abandonnerez pas. Vous n’essaierez pas de paraître parfait de l’extérieur.

Une fois que vous avez pris cet engagement, votre guérison peut se produire plus rapidement et avec plus de bonheur et de facilité tout au long de ce processus.

Donc, si vous êtes à bout de souffle, faites une pause. Arrêtez de résister à votre situation et essayez une nouvelle approche. Et si vos émotions n’étaient pas là pour vous faire du mal ? Et si elles voulaient honnêtement vous aider à avancer?

Plus vous comprendrez le comment et le pourquoi de vos émotions négatives qui se produisent en vous, plus vous serez capable d’y faire face et d’être maître de la situation. ~ Anonyme